Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 15.07 - L'ennemi invisible - Partie 3

The Invisible Enemy (3)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 15 octobre 1977

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Diffusion française : 15 octobre 1977
Réalisat.eur.rice.s : Derrick Goodwin
Scénariste.s : Bob Baker, Dave Martin , Dave Martin , Bob Baker
Guest.s : Jim McManus , Nell Curran , Roderick Smith , Michael Sheard , Frederick Jaeger , Roy Herrick , Elizabeth Norman , Pat Gorman , John Scott Martin

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 23 octobre 2014 à 15:55

LEELA 2: Where are we?
DOCTOR 2: This is the gap between one side of our mind and the other.
LEELA 2: But it's dark on the other side.
DOCTOR 2: Well of course it's dark. It's the gap between logic and imagination. You can't see one side from the other side.

Cet épisode est mon guilty pleasure.

Il était une fois la vie selon Doctor Who, inspiré de Fantastic Voyage apparemment. Afin de trouver la source de l'infection, le Docteur et Leela se clonent et se miniaturisent pour aller dans le cerveau du Docteur. L'idée est juste purement géniale ! Oh bien sûr les décors font extrêmement bout de ficelle, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier l'épisode, au contraire cela donne même un petit côté kitsh visuellement sympathique. L'épisode a justement su s'émanciper de la simple histoire de station spatiale avec une invasion à bord, hyper générique et dirigée.

DOCTOR 2: Well, what do you think?
LEELA 2: I don't know what to think. I've never been inside anybody's head before.

Le vrai et le seul défaut de l'épisode c'est paradoxalement pour moi un Docteur de Tom Baker... assez mal caractérisé. Pour la première fois depuis le début de son ère, j'ai été un peu lassé par Tom Baker. Par moment trop directif et méprisant avec Leela, rieur l'instant d'après : Tom Baker a l'air de ne pas trop faire d'efforts de s'impliquer dans l'histoire. Et c'est vraiment son premier épisode depuis Robot où je n'ai pas l'impression qu'il est né pour le rôle. J'ai eu l'impression qu'il s'en foutait.

J'avais entendu des critiques quant à Tom Baker en saison 15, il souhaitait en arrêter là et donc semblait un peu fatigué, mais je pense que le problème vient davantage du personnage. Espérons que ce ne soit que pour cette histoire-là.

LEELA 2: What's that?
DOCTOR 2: That is why my brain is so much superior to yours.

Pour le reste, bon sang c'est moche... les tissus qui pendouillent, les balles en plastiques en guise de phagocyte... Mais bon sang c'est si fun ! C'est vraiment un, "on n'a pas de budget à la BBC mais on a des idées donc fermez les yeux sur la moitié de nos plans et tout va bien se passer". Je comprends qu'on puisse vomir face à cet épisode, honnêtement. Et scientifiquement parlant c'est un gloubi-glouba horrible. L'ennemi final réputé pour être une "crevette de l'espace" est aussi risible (quoiqu'il colle bien selon moi au concept d'une bactérie microscopique qui serait dégoûtante si on la mettait à grande échelle).

Mais... j'aime bien !

DOCTOR: We're travelling along my neural pathways looking for a sort of bridge, a crossover point between the left lobe and the right lobe.
LEELA 2: Is that where the virus will be?
DOCTOR 2: Since it seems to control both the conscious and unconscious it's a good enough place to start.

Il y a tout de même des plans vraiment réussis, et je suis sérieux (notamment cette espèce de "toile de chair"). Egalement de superbes idées assez symboliques qui accompagnent ce concept de voyage dans le cerveau : le passage du neurone, la conscience VS. l'inconscience, le moment entre "la logique et l'imagination" que j'ai cité en début d'avis, très "Vice-et-Versaesque"... C'est ingénieux, drôle, assumé.

(A flash of light goes past with a beep.)
LEELA 2: What was that?
DOCTOR 2: Oh, just a passing thought. Electrochemical reaction in the synapses. Leg wants to move.

Je ne peux pas m'empêcher d'aimer The Invisible Enemy, de lui trouver une originalité, un côté atypique, un certain charme ! Et beaucoup d'humour qui aide à faire passer la pilule, même si on aurait aimé que Tom Baker, lui, prenne les choses plus au sérieux.

DOCTOR 2: That's me you're kicking.
LEELA 2: Oh. Sorry.

Bonne note bien méritée malgré une réalisation très inégale totalement kitsch et un Docteur un peu en-dessous de sa forme, tant le concept, le niveau de nanar mais aussi les bonnes idées surprenantes sont présentes.

DOCTOR 2: This is the mind-brain interface, Leela. At least I think it is. That's the mind and that's the brain. Two things entirely different but part of the same thing.
LEELA 2: Oh, like the land and the sea?
DOCTOR 2: That's right, that's right.
LEELA 2: It's very deep.
DOCTOR 2: Yes. Sometimes I don't quite understand it myself.

Pour la crevette de l'espace finale, oui elle est certes totalement ridicule sur le papier... mais j'aime beaucoup la façon dont on nous présente ses motivations. Le Docteur et la crevette partagent en fait un bon échange sur la légitimité de laisser les êtres humains se propager dans l'espace, et détruire d'autres civilisations, mais de combattre un ennemi invisible qui possède ses hôtes. C'est pertinent dans l'histoire la plus "space opera" qu'on ait eu pour le moment avec ce Docteur, avec le plus grand cast d'aliens aussi. Cela renvoie d'ailleurs à la première partie où Leela et le Docteur parlaient à ce sujet, et où le Docteur lui-même a avoué avoir un faible pour les humains malgré leur côté destructeur. Bien sûr, quand l'ennemi se met à vouloir extorquer le TARDIS du Docteur pour asseoir sa domination sur toutes les époques, c'est là qu'il dépasse la ligne rouge...

NUCLEUS: Consider the human species. They send hordes of settlers across space to breed, multiply, conquer and dominate. We have as much right to conquer you as you have to strike out across the stars.
DOCTOR 2: But you intend to dominate both worlds, the micro and the macrocosm.
NUCLEUS: We have waited, waited in the cold wastes of space. Waited for mankind to come. And now we have not only space but time itself within our grasp.
DOCTOR 2: Time?
NUCLEUS: Through you, Time Lord.

Et puis K9 ! Je sais qu'à l'époque il a beaucoup divisé le fandom, clamant soit que c'est la pire idée de la série soit que c'est le meilleur compagnon jamais trouvé, mais moi je l'aime beaucoup, et je pense qu'avoir vu la nouvelle série en premier est un plus de ce côté-là. J'aime le fait qu'il se retourne contre Leela, possédé par la menace invisible, prouvant donc à l'audience qu'il a bien une conscience. Leela (la "vraie") est aussi très bien dans l'épisode, toujours autant active.

Rétrospectivement, c'est tout de même un non-sens d'avoir fait figurer autant de lieu en une seule histoire. Quand tu es un script editor digne de ce nom, que tu sais que tu as un budget minuscule, et qu'on t'envoie un script avec plein de maquettes spatiales, tout un complexe scientifique à faire, puis que ça part sur un hôpital, puis qu'on bascule sur un royaume de fonds bleus dans un cerveau miniature, LE TOUT avec l'obligation de construire un vrai robot métallique télécommandé : tu tires la sonnette d'alarme. Ça va déborder du budget; Tu fais réécrire le script pour qu'il n'y ait que l'hôpital. Mais je comprends aussi qu'ils aient voulu rendre compte d'une vraie colonie humaine qui s'etend sur plusieurs astéroïdes, afin de crédibiliser les enjeux de l'invasion du Nucleus crevette.

Gros plaisir coupable que j'assume. Il y a trop de belles idées et j'ai trop rigolé, au premier comme au second degré, pour mettre une mauvaise note.


15

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Galax a noté cet épisode - 15
23 oct. 2014

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