Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
18.01 - La ruche aux loisirs - Partie 1
The Leisure Hive (1)
En quête d'un lieu où passer des vacances, le Docteur et Romana décident de faire un tour sur la "ruche au loisir" de la planète Argolis. C'est alors que la machine de la principale attraction se met à tuer les gens qui l'utilisent.
Diffusion originale : 30 août 1980
Diffusion française :
30 août 1980
Réalisat.eur.rice.s :
Lovett Bickford
Scénariste.s :
David Fisher
Guest.s :
Adrienne Corri
,
David Haig
,
Harriet Reynolds
,
John Collins
,
Martin Fisk
,
Nigel Lambert
,
Roy Montague
,
Laurence Payne
Les années 80 sont là et elles rigolent pas !
Alors déjà, ok, je savais que la saison 18 allait être un changement de ton drastique pour revenir à un Doctor Who moins fun et plus dramatique, mais je ne m’attendais pas à ce que dès la première scène, on nous donne droit à K9 qui se jette dans la mer et grille tous ses circuits, explose, avec un plan serré sur le visage horrifiée de Romana qui hurle “K9 !” (avec le bon talent de Lalla Ward qu’on ne lui connaît pas)... C’est pas un poil exagéré ? ^^
A part cela, cet épisode est plutôt classique et intrigant, mais très étrange et un poil trop confus. Rarement une première partie n’aura aussi peu fait figurer le Docteur et sa compagne. Ils doivent avoir 5 minutes de dialogues à tout casser : leur première scène sur la plage, puis trois minutes à la fin.
Pour une introduction d’univers, l’épisode ne s’en sort pas trop mal et réussit à jongler avec tous ses éléments et personnages sans nous ennuyer ou trop trop nous perdre, ce qui est assez fort car entre : la planète à radiations, l’histoire d’une guerre passée entre un peuple de reptiles et un peuple humanoïde, la station de repos “Ruche des Loisirs” qui perd de l’attractivité, les investisseurs qui veulent tout racheter pour le compte des reptiles, les humanoïdes propriétaires de la Ruche des Loisirs qui meurent en deux-deux et sont tous vieux et poilus, une bête mystérieuse qui s’infiltre dans la base, une technologie “Talchyon” qui permet de copier la matière et de la déplacer dans l’espace et dans le temps, et la machine à Talchyon qui tourne mal… FIOU ça en fait UN. PA. QUET.
Malgré tous les efforts de l'épisode, on sent que l'univers est mal retranscrit et on ne retient pas tout. C'est frustrant car le scénariste avait sans doute quelque chose de complet en tête. Sans doute trop d’éléments sont bourrés dans cet épisode avec une exposition un peu bancale. Notamment la machine à “séparation de la matière” que je n’ai comprise qu’une fois qu’on a fait une démo sur un membre du public. Je n’ai aussi pas compris qu’il y avait un sabotage de la part des bêbêtes. Il y a quand même vachement de techno-blabla ennuyants, et ce n’est pas du tout aidé par le fait que Romana soit aussi intelligente et donc qu’elle n’ait pas besoin d’explications, et donc qu’elle ne permette pas au public de comprendre…
Tout ça pour dire qu’on est intrigué, mais un peu submergé, et avec tout ça un peu ennuyé quand même (certains plans sont interminables : le traveling du début sur la plage, l’entrée dans la station par une créature qu’on ne distingue que par des gros plans mal montés, ou encore les zooms sur le “sol” de la planète avec des transitions méga longues). On sent qu’ils ont voulu donner une aura plus “professionnelle” et moderne à la série mais ça a beaucoup vieilli.
Tout de même, The Leisure Hive est clairement le premier pas du Doctor Who 80’s à fond ! Entre le générique qui change enfin après des années de bons et loyaux services, le changement de compositeur avec une musique beaucoup plus présente et à fond au synthétiseur (et un très bon remix du thème du générique), et les décors pas si différents mais avec une ambiance radicalement plus “rétro-isée”, tout d’un blanc immaculé et de gadgets de couleurs dans tous les sens, on embrasse vraiment la nouvelle décennie. Du bon et du moins bon dans tout ça : les effets spéciaux en mettent plein la vue et c'est pas plus mal, mais ça clashe face aux maquettes et aux modèles miniatures qui sont toujours aussi cheaps (les costumes des lézards qu'on aperçoit, le sont aussi). Le générique est une superbe réussite cela dit, clairement le coup de frais qu'il fallait depuis un générique qui était le même depuis presque 8 ans.
A noter que la voix de K9 est redevenu celle de Leeson, enfin ! Le doubleur précédent était une vraie horreur pour ma part. Mais c’est un peu débile de l’avoir écarté de l’histoire ainsi alors qu’on évolue ensuite dans des décors très plats qui auraient parfaitement pu permettre à K9 de se déplacer. On sent la volonté de la nouvelle équipe de production de se débarrasser de K9 enfantin justement, mais pour le moment c’est assez inutile de faire traîner la chose.
A noter aussi la mention du Black Guardian et de la fin du “générateur aléatoire de matérialisation du TARDIS” qui était une idée fort sympathique mais en effet pas forcément viable à long terme, qui repointe le bout de son nez dans le début de cette histoire.
Malgré ça, la chute est un peu rude après la saison 17. La plume de Douglas Adams me manque un peu, le Docteur et Romana ne font littéralement qu'une seule blague de tout le sérial. Je n'ai littéralement retenu aucune citation... je ne sais même pas quoi mettre dans mon avis, du coup.
Sans l'humour, tout est trop kitschouille nanardesque sérieux, malgré tout le budget qui est passé dans l'épisode (dans la "machine projection tachyon" avec son "squatch virtuel" et ses "démembrements"). Et pour un réalisation qui veut mettre le paquet, certaines transitions sont juste étrangement faites voire incompréhensibles, notamment à la fin comment le Docteur se retrouve dans la machine...