Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 18.16 - État de décadence - Partie 4

State of Decay (4)

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Diffusion originale : 13 décembre 1980

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Diffusion française : 13 décembre 1980
Réalisat.eur.rice.s : Peter Moffatt
Scénariste.s : Terrance Dicks
Guest.s : Emrys James , Iain Rattray , Rachel Davies , Thane Bettany , William Lindsay , Arthur Hewlett , Clinton Greyn , Rhoda Lewis , Matthew Waterhouse

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 28 mars 2020 à 14:15

Pour cette dernière partie, le scénario ne casse toujours pas cinquante briques, mais l’atmosphère est vraiment réussie et tout est diaboliquement fun. Le réalisateur Peter Moffatt, pourtant mal réputé, adore cette ambiance gothique et a même forcé quelques réécritures pour retrouver cet aspect, après que l’écriture ait été modifiée avec le temps et avec le nouveau showrunner Bidmead, car il trouve qu’on s’éloignait trop de la qualité "SF" de la série. Une très bonne décision de la part du réal puisque clairement, les trois vampires, le château et l’idée d’utiliser la mythologie du pieu en bois contre le vampire et de l’expliquer par de la SF, c’est la partie la plus excentrique et fun de l'épisode. La fin où le Docteur lance une navette secondaire du château dans l’espace pour qu’elle retombe immédiatement et plante le vampire géant en plein coeur, c’est quand même une des résolutions les plus ingénieuses de la série classique, certes un peu over-the-top, mais très efficace néanmoins.

Très bonne idée également que de ne montrer la créature géante que par des battements de coeurs, des respirations qui craquèlent le sol, une main géante qui sort de celui-ci ou encore une image très brève.

L’intrigue secondaire avec les villageois qui se rebellent est la plus faible partie de l’histoire, notamment avec celui qui a perdu son enfant, on s’en fiche un petit peu, même s’ils sont essentiels au scénario pour délivrer les prisonniers du château. J’aime tout de même toujours autant cette idée de retard scientifique qui paralysent et les “Three Who Rule” (les vampires) laissent planer leur aura. Et la fin où ils vieillissent subitement suite à la mort de leur roi est plutôt bien faite et glauque.

Adric est vraiment un concept intéressant pour un compagnon et même si son je-sais-tout-isme peut sans doute en énerver plus d’un et plus d’une, je trouve cela malin de jouer avec son côté très débutant pour le laisser être tenté de rejoindre les vampires. Il brille un peu plus que Romana, destinée à être sacrifiée sans faire grand-chose d'autre...

Pour un tournage chaotique (Lalla Ward et Baker en froid, Baker avec de gros problèmes de santé, Matthew Waterhouse qui ne s’entend pas avec les autres…) le résultat est vraiment saisissant.

Il y a tout de même quelques traces des réécritures sur cette histoire hybride, à cheval entre le gothique de Moffatt/Dicks et le SF de Bidmead. Notamment comme je l'ai déjà dit, tout le mystère en début d’épisode, “the Wasting” (titre original) qui… ne réapparaît pas du tout. C’est un peu dommage car cela limite le potentiel de l’épisode, le scénario étant sympathique mais ne capitalisant pas tout à fait sur le côté manipulation des foules.

Malgré tout, State of Decay est un sérial fraîchement sympathique, qui rend un bel hommage à toutes les histoires gothiques de vampire, reprenant des phrases clichés (“Welcome to my domain!”) avec un second degré intéressant. Tout droit issu de l’ère Hinchcliffe puisqu’il était écrit à la base pour cette dernière, State of Decay est une petite douceur nostalgique d’une ancienne ère, un résidu plus que sympathique qui se démarque dans cette saison très spacey-wacey. Globalement, le fait que l'épisode soit tiraillé par les réécritures, la production et le réal, dans des directions différentes, pénalisent un peu le récit : moi, je préfère retenir l'approche horrifique, donc les bidules techniques avec les rebelles dans la caverne, c'est pas trop ma tasse de thé.

A noter que cet épisode est un autre prouvant que tournage chaotique n'empêche pas de la qualité : en plus des soucis de direction et de volonté des décisionnaires, on peut citer un Tom Baker malade comme un chien qui a dû lutter pour jouer ses scènes (on le voit plus fatigué physiquement dans cet épisode), une relation un peu tendue avec Lalla Ward, et Matthew Waterhouse qui énerve tout le monde. Pas la joie, cette saison 18, en coulisses !

La trilogie E-space est en train de sauver la saison avec deux histoires d'affilé très classiques et tout à fait honorables. Même si je préfère le visuel et l'ambiance de State of Decay, indéniablement les réécritures font que le scénario n'est pas aussi cohérent sur quatre parties que celui de Full Circle qui montait vraiment en puissance. Mais j'aime beaucoup ces deux histoires.

Note moyenne : 13.75/20


14

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Galax a noté cet épisode - 14
28 mars 2020

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