Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 18.24 - Le gardien de Traken - Partie 4

The Keeper of Traken (4)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 21 février 1981

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Diffusion française : 21 février 1981
Réalisat.eur.rice.s : John Black (IV)
Scénariste.s : Johnny Byrne
Guest.s : Philip Bloomfield , Robin Soans , Roland Oliver , Sheila Ruskin , Geoffrey Beevers , Anthony Ainley , Matthew Waterhouse

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis neutre Déposé le 28 mars 2020 à 14:32

1h40 d’épisodes pour donner au Maître un nouveau corps, c’est un peu long non ? Surtout que rien ne tient debout. Tout le plan du Maître repose sur devenir le Gardien de Traken pour acquérir des pouvoirs qu’on ne voit jamais, Adric parvient à le stopper... on ne sait trop comment, en fait. Le double-plan final pour éliminter la Source n'a vraiment aucun sens. Et le Maître parvient quand même à posséder un corps juste en fusionnant avec… youpi ? Pourquoi avoir fait tout ça pour rien ?

Avec pas mal de techno-blabla et de “me reconnais-tu, Docteur ?”, cette dernière partie est très anticlimatique pour un sérial qui au final n'a jamais décollé après l'arrivée sur Traken. C’est globalement facile et assez faiblement écrit. Même Adric comprend que le Melkur est un autre TARDIS, pas le Docteur. Le Maître possède 1001 pouvoirs “magiques” que le Docteur qualifie de “little tricks”, j’ai nommé : l’hypnose (ce qui règle énormément de problèmes scénaristiques, quand même, tout en créant des incohérences avec le reste du sérial), les rayons lasers, le fait de pouvoir figer quelqu’un, le fait de pouvoir immobiliser à distance le TARDIS du Docteur… c'est cool Harry Potter mais je préfère regarder Doctor Who là.

L’histoire nous laisse globalement vachement sur notre faim car la confrontation Master/Docteur tant attendue n’apparaît absolument pas. Le fait que le Docteur ne reconnait toujours pas le Maître après tout ce temps est un choix de direction très discutable. Ils ont à peine une minute d’interaction… Déjà que l’ensemble de l’épisode fait méga théâtral avec un tournage 100% en studio entre trois pièces, ça n’aide pas du tout. Il est évident que le Maître a été ramené en pensant bien qu'il apparaîtrait dans plusieurs histoires d'affilé, mais si on ne le sait pas et qu'on suppose que cette histoire s'arrête ici pour lui (ce qui est tout à fait possible), ce serait juste archi nul.

En fait, la réponse à bon nombre de problèmes du scénar' se situe dans un fait très simple : ce n'est pas une histoire écrite POUR ramener le Maître : son retour dans la série a été décidé indépendamment, afin de ramener un ennemi régulier pour le départ de Tom Baker. Et donc The Keeper of Traken a été réécrit : le méchant original a été supprimé et le Maître a été ajouté tel un autocollant. Double-problème : on reste beaucoup trop sur notre faim au niveau du Maître, et on reste beaucoup trop sur notre faim au niveau du scénario de Traken, tant son lien avec la Source est faible. L'ennemi "original" n'aurait sûrement pas connu le Docteur avant-coup, et ses motivations auraient donc été plus explorées.

Je suis quand même assez confiant sur la suite car Anthony Ainley est méga charismatique en Tremas (anagramme de “Master”, d’ailleurs, maintenant on peut le dire).

Nyssa est toujours assez cool et on sent pourquoi JNT a souhaité la transformer en compagne régulière après l'épisode. Je suis curieux de voir comment elle réintégrera la team TARDIS. Adric continue d’être un compagnon tout à fait à la hauteur, son alchimie avec Four marche très bien je trouve, avec un côté maître qui en sait beaucoup mais qui radote un peu/élève brillant et un peu taquin. Par contre, depuis quand il peut piloter le TARDIS ? Qu'il en comprenne les bases pour lire les coordoonées ou bidouiller des gadgets pour résoudre l'intrigue, d'accord, mais le piloter juste parce qu'il comprend les maths, c'est complètement nawak ahah. Heureusement ça n'est pas vraiment montré à l'écran.

A noter cet excellent jeu de mot sur le fait que le TARDIS est un “type 40” (prononcé type forty) :

DOCTOR: This type's not really my forte.

Un sérial vraiment surcôté à mon sens. Il est possible que j’ai moins apprécié l’histoire car je savais d’avance que le Maître faisait son grand retour et que je m’attendais à mieux, n’empêche que même si rien n’est catastrophique, je trouve l’épisode bien trop sage, peu mémorable dans ses concepts ou ses personnages, qui ne fouille pas assez son univers et qui est terni par trop d’incohérences un peu gênantes, et surtout vraiment statique et ennuyant : c'est un épisode qui souffre de l'inexpérience en showrunning de la team en cours. On ne peut pas juste transformer n'importe quelle histoire en histoire avec le Maître, cet épisode en est la preuve. Ou alors il faut faire preuve de beaucoup de talent et remodeler l'épisode autour. Ce qui n'est pas le cas.

Les prestations de Beevers et de Ainley en "futur Maître", Adric débrouillard et l’introduction de Nyssa font tout de même de cet épisode un incontournable au sein de la série, malheureusement, mais au moins, le sauvent de l’ennui total.

Note moyenne : 11.75/20


11

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 11
28 mars 2020

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