Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 18.04 - La ruche aux loisirs - Partie 4

The Leisure Hive (4)

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Diffusion originale : 20 septembre 1980

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Diffusion française : 20 septembre 1980
Réalisat.eur.rice.s : Lovett Bickford
Scénariste.s : David Fisher
Guest.s : Adrienne Corri , Andrew Lane , David Haig , Harriet Reynolds , John Collins , Martin Fisk , Nigel Lambert , Roy Montague

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis défavorable Déposé le 18 février 2020 à 17:11

Grosse éclate de rire pendant tout l’acte final, où le méchant fils Panglos s’agite dans tous les sens et exige que tout le monde assiste à sa “destinée” sans qu’on comprenne une fraction de ses motivations... il y avait là une superbe opportunité de faire un scénario intéressant sur l'eugénisme et le potentiel est complètement gâché.

The Leisure Hive dans sa globalité n'est pas génial mais cette dernière partie touche le fond.

Un épisode où la présidente Mena meurt de vieillesse trois fois de suite (j’ai compté), à chaque fois se réveillant pour les besoins de l’histoire, avant d’être rajeunie à la fin avec la machine. Et le mieux c’est qu’elle a l’air de totalement s’en foutre ! Rarement vu une résolution aussi bâclée dans les épisodes classiques. Dommage car avec ce “renouveau” et le bébé, il y avait de l’idée, mais pour le coup c’est traité avec une blague en deux secondes, ce qui ne colle pas du tout au ton de l’épisode, ni au rythme ! La réalisation est aussi un peu une cata, on ne percute pas du tout comment elle pénètre dans la machine, ça n'a vastement aucun sens.

Le fait que la machine soit tellement randomisée, selon les propres mots du Doc et de Romana, fait que c’est juste un outil magique pour les scénaristes. Vieillir quelqu’un ? Ok. Cloner une armée ? Ok. Rajeunir quelqu’un ? Ok. Démembrer et tuer quelqu’un ? Ok. Les copies ressortent de la machine ? Ou de la grosse sphère géante qui sert “d’écran” ? Bah, les deux, ça dépend quand on veut ?

Quasiment rien n’a de conclusion ou de sens dans une histoire qui a rarement été aussi confuse malgré tous ses concepts. Le masque mythique qui est le symbole du peuple Argolin, à quoi a-t-il servi ? La planète et ses radiations pas exploitée, le laboratoire qu’on ne revoit plus alors qu’il était crucial, le scientifique qui n’a aucune conclusion, la “foule” qui suit Panglos (le peuple Argolin quoi) qui reste figée là sans jamais rien faire...

Comment ai-je pu ne pas encore parler des reptiles ? Tout le premier acte de l’épisode consiste au gouverneur des Foamasi d’expliquer tout le scénario et l’histoire de négociation, d’infiltration et de tout un tas de choses. A l’issue de ses explications, on n’est pas plus avancé, et surtout on s’en fout en fait. 50 minutes de teasing et d’une suite de gros plans sur des yeux et des pattes, pour littéralement 2 minutes de “alors en fait on essaye d’arrêter un rebelle au sein de notre peuple, bon allez salut bon courage avec votre machine”. Quand le chef des Foamasi revient comme une fleur à la fin pour révéler que le vaisseau qui décollait et s’est fait exploser était seulement piloté par les deux prisonniers... j'étais triste. Rarement vu un scénario aussi mal ficelé et éclaté.

La réal aussi part totalement en couille. J’apprécie l’effort de modernisation, mais trop de lumières, de gadgets, de zoom et de gros plans, tuent tout effort. La suite de zooms sur visage notamment est ridicule à un moment. Il s’agit du seul épisode à l’heure actuelle tournée en single-cam, ce qui est novateur, mais le résultat est franchement peu encourageant. La seule raison pour laquelle ce sérial fait moins cheap et plus moderne que, disons, Horns of Nimon, c’est parce qu’il ouvre la saison et a du budget.

Bon, au milieu de tout ce fiasco, il y a tout de même 1 ou 2 bonnes idées : notamment le concept d’une armée de Docteurs, qui aurait mérité plus de temps d’écran qu’un simple “lol c’est du FIFO” comme technoblabla de pacotille. La machine régénérante est une énorme occasion manquée de parler de la régénération des Seigneurs du Temps, d’ailleurs.

J'aime tout de même qu'on ait intégré le "randomizer" du TARDIS sur la planète et que ce soit crédible pour le Doc de le laisser là à la fin. J'aurais aimé que cet élément soit toujours là pour expliquer pourquoi le Doc ne conduit pas toujours bien le TARDIS, mais on n'a pas toujours ce qu'on veut. Par contre je n'aime pas trop que l'arc avec le Black Guardian soit critiqué et réduit à une blague, c'est un peu irrespectueux. La série se doit d'avancer mais inutile de renier ce qui a été fait deux saisons plus tôt.

DOCTOR: Why not? I don't like not knowing where we're going to turn up next.
ROMANA: Neither does the Black Guardian. That is the point of the thing. The Black Guardian's a real threat.
DOCTOR: Some galactic hobo with ideas above his station. The cosmos is full of them. Anyway, there's been enough randomising on this job.

On sent en fait que le nouveau producteur Jon Nathan-Turner trouvait que les péripéties comiques, ça suffisait. Il voulait insuffler au show un ton plus sérieux, "SF brute" et minimisait l'humour et l'importance du Docteur. Un peu trop à mon sens, mais quoiqu'on en dise ce n'est pas une raison pour chier sur ceux qui sont venus avant lui (la dernière phrase "assez de randomising dans le job", est un tacle direct).

Dans les points pas trop négatifs : Romana a un rôle tout de même plus actif que la moyenne, même si Lalla Ward ne sait toujours pas jouer (quand elle crie des ordres ou supplie Panglos, c’est horrible). Disons enfin que les deux peuples, Argolin et Foamosi, sont moins manichéens que d’habitude, les deux ayant leurs défauts et leurs bonnes actions... même si leur écriture les rend risibles.

The Leisure Hive est un gigantesque fiasco sur la fin, qui atteint des nouveaux bas-fonds encore jamais vu dans l’ère de Four à part en saison 15. Même The Horns of Nimon était au moins ridicule tout du long voire drôle, ici on a au contraire des bonnes idées de départ et un potentiel inexploité terrible. Le script part en freestyle complet, c’est bourré d’incohérences, l’esthétique de l’épisode globalement a des qualités mais aussi des défauts criants (et l’épisode a complètement explosé son budget apparemment, espérons que ça n’handicape pas la suite de la saison). Et vraiment trop de choses d’un coup : entre le côté touristique du début, le côté scientifique du milieu et la satire politique à la fin avec le xénophobe Panglos, l’épisode ne raconte au final rien d’intéressant.

On sent qu’ils ont voulu moderniser l’ensemble, rendre la chose plus sérieuse et plus “hard SF”. Ce n’est pas ça le problème. Je sais aussi que les fans qui n’aiment pas l’épisode, c’est pour de détails : le nouveau générique (pourtant superbe), les points d’interrogation sur le costume de Four (on s’en fout royalement sérieux ? son nouveau costume uni et pourpre colle à la nouvelle ambiance, c’est suffisant). Le problème, c’est que c’est bruyant, lourdingue et incohérent. 

A la base le script était une vraie satire autour du tourisme voire de la corruption (les reptiles "Foamasi" sont un annagramme de "Mafiosa"), bref, sûrement un truc dans la veine de The Sun Makers et autre. Ce qui aurait été bien plus judicieux, et plus fun à mon sens.

Bref, ça commence mal pour la dernière année de Four. Un bien beau gâchis malheureusement.

Note moyenne : 10.5/20, grâce aux bons efforts/cliff des premières parties, et parce que globalement l'esthétique et l'ambiance sont plutôt atypqiues.


8

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Galax a noté cet épisode - 8
17 mai 2020

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