Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 19.04 - Castrovalva - Partie 4

Castrovalva (4)

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Diffusion originale : 12 janvier 1982

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Diffusion française : 12 janvier 1982
Réalisat.eur.rice.s : Fiona Cumming
Scénariste.s : Christopher Bidmead , Christopher H. Bidmead
Guest.s : Anthony Ainley , Dallas Cavell , Derek Waring , Frank Wylie , Michael Sheard , Souska John , Matthew Waterhouse

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 02 juin 2020 à 16:00

Le Maître est vraiment terrible. Anthony Ainley est bon dernier dans mon classement des incarnations pour le moment, même celui de Jodie est mieux, il n’y a absolument pas photo. En une trilogie, il n’aura quasiment rien accompli, et seul le scénario épique de Logopolis lui a donné quelques bonnes scènes. Bon vent.

Malgré ce (gros) défaut, cette dernière partie s’était réservée quelques supers idées. Notamment au début, le fait de découvrir l’illusion autour de l'existence d’une civilisation avec le bon concept d’un livre plus ancien que le contenu qu’il recèle. En soi ce n’est jamais trop exploité malheureusement, c’est tout simplement trop tard, mais déjà il y a de l’idée. C’est tout de même assez méta et cela justifie joliment de tout le lore qui a été établi derrière, qui n’avait jusque là pas trop de sens. Disons aussi que ça excuse le modèle super sexiste que les Castrovalviens ont adopté, si c’est le Maître qui a tout orchestré.

DOCTOR: The fiction of Castrovalva. A civilisation evolving out of tribal warfare into an ideal community. It is a fiction, and the thing that confirms it.

Même si j’aime bien les décors, l’ambiance et le twist "tout est une création du Maître" donc, les persos de Castrovalva restent globalement tous super insipides. Je ne pourrais plus en citer aucun. Nyssa et Tegan n’ont plus rien à faire, quoique j’aime toujours autant Tegan et sa petite fierté de penser qu’elle avait réussi à piloter le TARDIS par elle-même à la fin. Adric est quasi-absent (dommage car il a du mérite dans cette histoire), l’acteur étant en plus malade à la fin (fun fact : il était en train de vomir dans la scène finale autour du TARDIS, et les acteurs ont continué comme si de rien n’était).

J’aime bien les gimmicks du scénariste sur la ville aux dimensions fucked up également. Les explications du Doc avec une craie ça fait très prof et c’est un truc que le Docteur de Tom Baker ne prendrait jamais le temps de faire. Il serait trop occupé à l’expliquer une première fois de façon très complexe, avant de se pavaner en mode “well it is complicated, you are merely human”. Five semble déjà plus se mettre au niveau de son audience, ça se sent que c'est un gentil, qui tranchera avec l'alien imposant de Tom Baker. Ça reste des gimmicks de Bidmead tout le technoblabla récursif et dimensionnel, mais vu que je suis plutôt bon client, je laisse couler. 

D’ailleurs, tout le sérial conserve le style “saison 18”, comme il est en général de coutume avec les débuts de nouvelle ère, le scénariste étant encore celui en charge de la fin de Tom Baker. C’est assez marrant de constater cela à chaque changement de production.

Enfin bref : Five est cool et Davison semble adorer son rôle, mais le montre d’une façon bien différente de Tom Baker. Réussir à créer un Docteur “à l’opposé complet” de Tom Baker n’est pas chose aisée, surtout quand on part du principe que Four est un Docteur quasi-parfait. Pour le moment ils semblent avoir trouvé une formule qui fonctionne avec Peter Davison, ce qui me donne envie de voir la suite.

DOCTOR: Oh, I think so. In fact, I feel quite like my old self. Well. 
TEGAN: Yes?
DOCTOR: Well, whoever I feel like, it's absolutely splendid!

Un premier sérial assez engageant avec de beaux décors et de belles idées, qui met sans doute beaucoup trop de temps à démarrer et qui repose trop sur un plan du Maître insensé. Insensé comme souvent en soi, ce qui n’est donc pas le souci, et un plan même impressionnant sur le papier (créer toute une ville pour attirer le Docteur dans un piège). Malheureusement c’est plus l’exécution finale du plan, avec un hors-champ assez dégueulasse pour briser une tapisserie magique + Anthony Ainley qui doit jouer des phrases d’exposition vraiment gênantes du genre :

MASTER: Don't touch the web! It's holding Castrovalva in balance!

Bref, tout l’antagoniste et l’acte final peine à convaincre, c’est trop maigre en lore et en confrontations intéressantes. Finalement, morale de l’histoire : une bonne idée, ça ne tient pas sur deux parties entières, encore moins 4.

Il faut noter que cette drôle de séparation “2 parties dans le TARDIS, 2 parties sur Castrovalva” peut peut-être s’expliquer par le changement de format de diffusion pour la saison : désormais chaque semaine, deux épisodes sont diffusés à la suite (un lundi, un mardi) contrairement au traditionnel épisode hebdomadaire des 18 saisons précédentes. Je me demande si ça a influé sur l’écriture de certains scripts, à voir par la suite.

Malgré tout, Castrovalva a un côté assez ambitieux, on ne peut lui enlever cela.

Les idées et le visuel nous permettent de rester intrigué et de découvrir Five comme il se doit, mais maintenant que sa crise régénatoire est passée, je suis pressé de découvrir une aventure un peu plus “classique” avec ce Docteur.

Note moyenne : 12.75/20

2 réponses
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Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 13 janvier 2019 à 00:23
Spoiler

On sous-estime souvent ce premier épisode. Il n'a pas l'éclat d'un Sparehead from Space, ou l'audace et l'importance d'un Power of the Daleks. Et on peut bien évidemment lui trouver quelques défauts. Mais Castrovalva est pourtant décisif car il intervient dans une période vraiment difficile (les audiences de la série en saison 18 étant très basses). Et par conséquent il aurait pu être plus que casse-gueule … Mais s'en sort très bien.

Ce qui est intéressant en fait c'est qu'on a clairement plus une transition qu'une rupture plus radicale. C'est une histoire très saison 18 mais qui de ce fait fait très bien ressortir à la fois les compagnons, (Tegan et Nyssa surtout), mais également la vulnérabilité du nouveau Docteur (qui tranche beaucoup ici avec son prédecesseur)

Et donc tout les petits changements passent assez bien d'autant que l'histoire sur certains de ses concepts est vraiment ingénieuse.

14/20


13.5

2 notes

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 13
02 juin 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
30 avril 2020

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