Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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1.01 - Un enfant surnaturel - Partie 1
An Unearthly Child
Les professeurs Ian Chesterton et Barbara Wright sont préoccupés par l'une de leurs élèves, Susan Foreman. Elle est précoce, mais semble avoir d'étranges lacunes dans certains domaines fondamentaux. Ils la suivent à son adresse et rencontrent le grand-père de Susan, un mystérieux Docteur…
Diffusion originale : 23 novembre 1963
Diffusion française :
23 novembre 1963
Réalisat.eur.rice.s :
Waris Hussein
Scénariste.s :
Anthony Coburn
Guest.s :
Reg Cranfield
,
Francesca Bertorelli
,
Leslie Bates
,
Mavis Ranson
,
Heather Lyons
,
Brian Thomas
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 26 novembre 2014 à 18:26 |
An Unearthly Child, 25 petites minutes fondamentales dans l'histoire de la télé, la science-fiction, et surtout dans ma vie ! Ce pilote de 1963 est une vraie pépite. Ce qui est fou, c'est que tout est déjà là. Le générique onirique qui ne ressemble à rien au monde, avec un thème incroyablement alien venu d'ailleurs qui marque les esprits. Le TARDIS, cette boîte mystérieuse qui permet de voyager dans l'espace-temps et qui regorge de secrets. Le Docteur, qui n'apparaît qu'à la moitié de l'épisode, ce qui créé un effet d'attente absolument génial, interprété par un William Hartnell parfait : mystérieux, imposant, à la fois méfiant envers les étranges humains qui le dérange, et rieur face à leur incrédulité. Il n'y a pas pilote plus efficace pour la série. L'idée de représenter Susan, une élève brillante en décalage avec son époque, que ses deux professeurs décident de suivre avant d'être entraînés malgré eux dans l'univers du TARDIS, reste probablement la forme la plus pure de présentation de la série. Doctor Who, au départ, ne savait pas trop ce qu'elle voulait être : Sydney Newman le chef des dramas de la BBC voulait un show historique pour enfants, le réalisateur Waris Hussein voulait un show qui fasse surtout peur aux enfants, les scénaristes étaient plus dans l'optique de la science-fiction, William Hartnell voulait un personnage mystérieux et attachant. Mais surtout : Verity Lambert voulait un show original et jamais vu. C'est absolument tout ce qui transpire dans ce pilote, tantôt inquiétant à travers la mise en scène assez sublime de tous les plans dans la décharge de Totter's Lane, tantôt amusant et attrayant pour la famille avec le montage de la vie d'écolière de Susan la génie, tantôt très irrationnel et tourné vers la science avec cette première scène dans le vaisseau mythique. Il faut également saluer à quel point Susan et le Docteur sont intrigants. Dans le script original, Susan indiquait qu'elle venait du 49ème siècle. Sydney Newman a vu cela dans un pilote jamais diffusé à la télévision et a suggéré la modification, tandis que William Hartnell trouvait son personnage trop agressif et l'a adouci vers cette version plus cynique. Le résultat de ces efforts collectifs et de toutes les visions qui s'entremêlent, c'est un lead mystérieux et difficile à cerner, mais avant tout une figure fascinante de savoir. Il y a notamment ce passage où le Docteur explique à Ian et Barbara comment il est possible qu'un vaisseau soit plus grand à l'intérieur, en prenant un parallèle avec le nombre de dimensions dans notre monde et le rendu dans un écran de télévision qui permet de transcender ces dimensions :
C'est un passage génial qui aurait pu paraître totalement absurde sur le papier, qui est exécuté avec tellement de charme et de confiance qu'on ne peut qu'être conquis. Le show débute ainsi en rappelant à toute l'audience de suspendre son incrédulité en rappelant que dans les écrans de télévision ont déjà défié l'impossible, et que Doctor Who s'apprête à le faire de nouveau. Magnifique. Et quoi de plus beau pour conclure l'épisode, que l'image ahurissante et mythique de la cabine de police posée au milieu d'un paysage inconnu, tandis qu'une silhouette s'avance et contemple le TARDIS ? |
Avis favorable | Déposé le 22 juin 2014 à 05:27 |
Après un générique franchement épique, on assiste à un vrai bon pilot qui introduit aussi bien que faire se peut l'univers de la série avec de bons acteurs (Carole Ann Ford peut-être un tout petit peu moins pour l'instant), tout ceci nous amenant à un cliffhanger très marquant. |
Avis favorable | Déposé le 22 avril 2014 à 19:39 |
Que de nostalgique en re-pensant à ses épisode là.. Ce fut un très bon moment en compagnie de notre cher William Hartnell allias LE docteur! Hey oui! peut être vous avez des préférence (tout comme moi) mais malgré mes choix il faut savoir que Hartnell à incarné le commencement d'une longue vie ! Et que malgré son age, il a su invoqué tout les caractéristique du Doctor que l'on connaît maintenant ! Pour moi il est pas le meilleur acteur jouant le rôle du doctor, je garderais à l'esprit qu'il est la personne a avoir jouer un rôle pas si évident surtout a son époque. Bref, après chacun a ses vision des choses. Alors je vous invite tous a conclure par vous même avec vos opinions en regardant cette magnifique série! |
Avis favorable | Déposé le 20 mars 2014 à 21:19 |
Ce pilot n'a pas vieilli et ne vieillira jamais. Et ce, pour une simple raison. Ce que vivent Ian et Barbara, et ce qu'on vécu des centaines d'anglais ce 23 novembre 1963, des milliers de fans sont vouer à le vivre à leur tour, durant les décennies suivantes. Faire ses premiers pas dans le Tardis est une expérience unique. Et la façon dont les scénaristes parviennent à nous introduire à cette machine folle, et son propriétaire (bien que ...) est magistrale. Allons-y ! |
Avis favorable | Déposé le 12 mars 2014 à 20:08 |
Le truc avec la série classique, c'est qu'elle est, sauf à quelques très très rares exceptions près, constitués d'arc d'au moins 2 voire plusieurs parties. Le truc c'est qu'il est tellement évident que du coup, aucun épisode ne se suffit à lui même et fait partie d'un tout plus ou moins long, qu'il en deviendrait un peu absurde de noter les parties ... Toutefois, ça peut se révéler intéressant lorsqu'il y a une réelle différence de niveau entre certaines parties, et ça tombe bien puisque c'est justement le cas de ce 1er épisode en 4 parties de la plus longue série de tous les temps (oui je sais, hors soap). Je pense que pour cette série, je vais donc noter les parties une à une avec un léger commentaire dessus, puis dans la dernière partie de chaque épisode, je ferais une critique du tout bien plus globale, et je lui donnerais une note globale dans cette dernière. Voilà, après cette préface administrative pompeuse, revenons donc à nos moutons : la 1ère partie du 1er épisode, "An Unearthly Child". les 20 premières minutes fondatrices d'un des plus grand mythes télévisuels de tous les temps. Et pour un démarrage, on peut dire qu'ils ont fait très fort. Cette première partie est juste excellente et parfaite dans son rôle de pilote (peut être même trop d'ailleurs vu comment les parties suivantes vont en souffrir), baignant dans une sorte d'aura qui fait rayonner chacune de ces scènes. Une vraie réussite. En 20 minutes, passé un générique génial finalement pas si éloigné de celui que nous connaissons, l'épisode suit deux professeurs, un d'histoire et un de sciences, déterminés à résoudre les nombreux mystères qui entoure une de leurs élève, la jeune Susan (qui n'est autre que la petite fille du Docteur). Ce qu'ils découvriront va bien au delà de leur imagination et débutera une très longue et grandiose aventure. Bon, ce qu'ils y trouvent, nous, spectateurs contemporains de la nouvelle série, on le sait bien. Mais ça n'empêche pourtant pas d'être agréablement surpris par un très bon rythme qui nous tiens bien en haleine (ce qui est un sacré tour de force rétrospectif vu qu'on connait très bien tout ce qu'ils nous présente), une succession de scènes cultes, et surtout de constater que pour une série qui a 50 ans et qui a connue d'innombrables changements, à quel point le concept de base était déjà clairement défini et établit (Ainsi que comment on arrive, en aussi peu de temps, à nous familiariser avec autant d'éléments fondateurs de la série). Car oui, en 20 minutes, on nous introduit tous les grands principes de base de l'univers de Doctor Who : Le T.A.R.D.I.S., merveilleux et capricieux dès sa première apparition, les compagnons, Ian et Barbara, deux professeurs de lycée classiques, assez stéréotypés au premier abord (la suite aura bien le temps de nous démontrer le contraire) mais bien sympathique (c'est d'ailleurs justement à travers eux qu'on vit l'histoire durant cette partie), ainsi que Susan, qui, rien que par son statut de petite fille du Docteur, promet du lourd (et même promet trop quand on connait la suite ... mais bon, il ne faut pas oublier non plus qu'à l'époque, les mots "Time Lords", "Gallifrey", "Two Hearts" et "Regeneration" n'existaient pas encore dans la série ... Ce qui explique, je pense, le développement que connaîtra le personnage, envisagée comme une fille à peu près normale si ce n'est que dotée de quelques facultés légèrement surnaturelle et d'un assez lourd savoir sur l'espace temps), le Docteur, certes ici radicalement différent de ce qu'il est actuellement (là, nous avons un vieillard râleur, aigri, désagréable, agressif, méchant, limite insupportable, qui condamne nos jeunes enseignent au bannissement dans une autre époque comme cela. Et si l'attitude du Docteur la 1ère fois que j'ai vu cet épisode m'a profondément énervé, j'aime cette prise de risque assez énorme, plus encore pour l'époque, de la série sur son héros, qui n'en est pas encore un, qui n'est même pas pour l'instant un anti-héros. Non, ici, nous avons un fugitif temporel sournois et redoutable, hostile aux humains et aux autres protagonistes. Et oser faire ça, c'est juste génial), ... Bref, l'essentiel est déjà là, quand bien même il l'est sous une autre forme. On pouvait difficilement mieux introduire la série. Bref, un pilote parfait qui nous livre une introduction de haut niveau pour cette grande série. La seule ombre au tableau, vis à vis du 1er épisode, c'est que cette 1ère partie, se détache tellement du reste, tant au niveau de son intrigue qu'en terme de niveau, que le reste de l'épisode ne fait pas le poids face à sa colossale introduction. |
Je monte dans le TARDIS.
Direction le début du Mythe.
J'avoue que les premières notes du générique m'ont fait un petit quelque chose. Comme assister à la construction de Rome.
A part ça, il est vraiment bien foutu ce premier épisode. Pour preuve, ma copine, pourtant bien bien réfractaire à DW, a accroché. Le truc malin est de plonger le spectateur en plein mystère et de découvrir le Docteur en même temps que les profs.
Et quel vieux con aigri, ce premier docteur. J'adore.
Ajoutons à ça un bon cliff et on obtient le meilleur et le plus efficace des lancements possible avec déjà les bases immuables (le bruit du TARDIS et son intérieur).