Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 25.01 - Souvenir des Daleks - Partie 1

Remembrance of the Daleks (1)

Le Docteur et Ace atterrissent dans le Londres de l'année 1963. À la recherche de la Main d'Omega que le Docteur semble avoir laissé là il y a longtemps, ils vont tomber sur une guerre civile entre Daleks.

Diffusion originale : 05 octobre 1988

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Diffusion française : 05 octobre 1988
Réalisat.eur.rice.s : Andrew Morgan
Scénariste.s : Ben Aaronovitch
Guest.s : Dursley McLinden , George Sewell , Harry Fowler , Hugh Spight , Jasmine Breaks , Karen Gledhill , Peter Hamilton Dyer , Simon Williams , Pamela Salem , Michael Sheard

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 06 août 2021 à 16:34

1963 ? Coal Hill School ? Totter’s Lane ? “Brigadier” ? Les Zygons, le Yéti ?? Les Daleks “envahiront la Terre au 22ème siècle” ?? OMEGA ???

Wowowow on se calme ! C’est l’avalanche de continuité après une saison 24 particulièrement avare en la matière. Je suis : heureux.

C’est un retour en force avec tout qui change. Le principal changement c’est : le ton. Exit le Docteur qui trébuche au milieu de décors en plastique sur la planète Zebutronyx, on retrouve la Terre, la vraie, avec des militaires et une mystérieuse arme qui fait des siennes. Bon, le titre spoile malheureusement le premier twist, mais il fallait bien relancer l’intérêt des spectateurs dans la série, donner envie de célébrer les 25 ans. Et je mentirais si je disais que ça ne m’avait pas aussi boosté mon envie d’entamer la saison 25.

Le ton est beaucoup plus grave, le contraste est tellement marqué que je me demande si les producteurs ne voulaient pas s’assurer de re-captiver son audience. On a même ce trope de la petite fille creepy sur une petite mélodie angoissante <3 En tout cas, cette ambiance sied bien plus à McCoy. Le passage où il s’agace face à la stupidité d’un soldat n’est pas seulement assez new Who dans l’idée, il est aussi accompagné d’un joli :

CAPTAIN: Fire!
DOCTOR: … Humans.

 OUI. Enfin. C’est bien le Docteur qu'on retrouve.

La présence de l’armée, des Daleks, de lore Omega-ien - après avoir multiplié les “... of Rassilon”, la série s’essaye aux … of Omega ! Pour l’anecdote, de base ça devait être Rassilon, encore ! Mais aussi la réalisation grise et professionnelle, avec des plans à différents points de vue : voilà plein d’éléments qui font vraiment plaisir. Les personnages sont plutôt cools, même le chef militaire ou la scientifique fascinée par le Dalek. Et l’épisode n’est pas non plus chiant ou dénué d’humour : la dynamique au début est assez marrante avec l’ambiance sixties, les pièces anachroniques du Docteur (un running-gag qui m’éclate toujours) et le militaire sous-couverture.

DOCTOR: Ace, give me some of that Nitro Nine that you're not carrying. Quickly!

L’humour vient en fait de tout ce qui est lié à Ace, qui est la partie plus légère et illumine aussi l’épisode à sa manière. J’aime bien la scène où elle conduit, se fait rouspéter par le Docteur, lui dit qu’il n’a qu’à prendre le volant, et on le voit dans le plan suivant conduire lui-même tandis que la conversation n’a pas été interrompue. Ace qui globalement est franchement top : elle fait des remarques intéressantes et passent certains “tests” du Docteur (les traces de vaisseau alien), voire parfois lui sauve la mise en apportant un autre point de vue (elle comprend qu’un Dalek est présent à la fin), et elle fonce droit vers le danger toute batte de baseball dehors, le Docteur se cachant limite derrière elle.

Et aussi, le décalage avec cet enfant des 80’s, veste en cuir tunée aux pin’s et grosse radio sur l’épaule, avec le contexte post-industriel vieillot des années 60, est ultra intéressant car on dirait que la série regarde sa propre photo d’enfance. Comme si 25 ans après, le “nouveau” Doctor Who reflétait sur ses origines. Certains détails comme Ace qui prend le livre “The French Revolution” dans ses mains, comme Susan l’avait fait 25 ans plus tôt, est ultra sympa et assez subtil - Sophie Aldred (<3) a même carrément bossé sa posture pour imiter Carol Ann Ford. On en a fait du chemin, depuis le temps de Five où récupérer des images d’archive était un enfer et où personne n’était capable de remarquer l’absence de Leela sur une rétrospective compagne...

On dirait en fait que tous les engrenages de la série reprennent leur place. Le Docteur n’est plus un bouffon vide calmé par sa compagne agaçante et mystérieuse : il reprend une place de mentor qui capte les choses plus vite que tout le monde, teste son apprentie, lui cache des choses ainsi qu’à l’audience. Cartmel voulait spécifiquement un Docteur plus en charge pour cette reprise, c’est une bouffée d’air frais.

Et autre chose : c’est bien écrit ! Et ça change tout !

DOCTOR: You can always judge a man by the quality of his enemies.

Les dialogues sont bons, et de toute façon dès la scène d’ouverture pré-générique, tu sens que le niveau est monté d’un cran (un peu comme l’ouverture de la saison 23). Je n’ai pas encore compris le sens de l’intro d’ailleurs, avec la reprise des phrases cultes de MLK et de Kennedy, mais tu sens très bien que le scénariste sait où il va (en 1963, ce qui ne doit pas être anodin pour Kennedy, dont la mort est très liée au début de la série). On sent déjà que l’histoire développera un propos derrière, sans doute un peu politique même sur les 60's ?

DOCTOR: Your species has the most amazing capacity for self-deception, matched by only its ingenuity when trying to destroy itself .

Et au-delà des thèmes principaux larges, certains concepts de SF complètement anodins et mineurs restent créatifs. Par exemple : le concept du téléporteur Dalek, que le Docteur trifouille et “matérialise une moitié du Dalek dans l’autre” pour le faire s’auto-détruire, quelque chose du genre. En fait, le techno-blabla malin m’avait pas mal manqué, quand il n'est pas en overdose. Les Daleks qui d’ailleurs, ne sont pas encore ultra présents, mais on nous tease le retour de Davros et un lien avec Omega et les origines de la série, que demander de plus à une partie 1 ?

Je sais que c’est un épisode très apprécié voire culte, qui a aidé à laisser les Daleks quitter la série classique sur une très forte impression, et dont plusieurs épisodes de la nouvelle série s’inspireront. Cartmel ayant en effet engagé un scénariste de sang neuf pour cette histoire, ça fuse d’idées assez modernes. C’est toujours le bénéfice d’être si proche de la fin : on sent l’inspiration de l’ère moderne de RTD pointer le bout de son nez : le cliffhanger du Dalek qui lévite l’escalier, une volonté spécifique de la part du scénariste pour briser ce mythe. Le côté “UNIT vs Dalek” aussi, car même si ce n’est pas vraiment UNIT, chaque personnage militaire de l’épisode semble être un rappel d’un visage familier : le Brigadier, Benton, ou les deux femmes scientifiques pour Liz et Jo. Le Docteur qui fait des réflexions sur les événements de la série oubliés par le temps et par les humains, c’est aussi un dialogue très moderne dans l’esprit, que Moffat reprendra beaucoup. Ou encore ce que Gizmo a très joliment vu sur le Caretaker de l’école, que Twelve incarnera finalement.

En tout cas, sa première partie est une grande réussite et est parvenue à me réconcilier en moins de deux avec Seven.
 


Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 09 novembre 2020 à 12:22

Très bonne surprise !

Après une saison chaotique, la série semble être revenue aux sources (littéralement vu qu'on revient à Coal Hill School en 1963). Rien de mieux que les Daleks pour challenger le nouveau Docteur, maintenant qu'il a pris forme dans la seconde moitié de la saison 24 et qu'il a enfin une compagne à sa hauteur. 

Ace/Seven ont effectivement une super alchimie (la séquence dans la voiture où Ace demande si les Daleks sont de gauche) et l'intrigue ne perd pas de temps, pose d'intriguantes pistes (The Hand of Omega !) et introduit suffisamment de personnages secondaires intéressants. La série joue aussi de son héritage avec humour et bienveillance, posant même des éléments qui seront réutilisés dans la nouvelle série (la capacité de l'espèce humaine à oublier les invasions, la référence évidente au Caretaker).


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 28 avril 2020 à 17:20

Avis qui ne sert ici qu'à justifier une note supérieure ou égale à 16. Mon avis complet disponible dans la quatrième partie. 


15.33

3 notes

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Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 15
06 août 2021
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 14
09 nov. 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 17
28 avril 2020

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