Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.14

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Image illustrative de l'épisode 25.12 - Le plus grand show de la galaxie - Partie 2

The Greatest Show in the Galaxy (2)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 21 décembre 1988

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Diffusion française : 21 décembre 1988
Réalisat.eur.rice.s : Alan Wareing
Scénariste.s : Stephen Wyatt
Guest.s : Chris Jury , Christopher Guard , Daniel Peacock , David Ashford , Deborah Manship , Gian Sammarco , Ian Reddington , Janet Hargreaves , Jessica Martin , Kathryn Ludlow , Ricco Ross , T.P. McKenna , T. P. McKenna

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 02 mai 2022 à 00:50

L’ambiance atypique continue d’être le gros point fort du serial - et de la saison au sens large qui a vraiment brillé là-dessus. La musique notamment est souvent calée sur les mouvements des personnages, c’est vachement bien pour traduire la sensation qu’on assiste à un vrai show et ça montre une certaine forme de professionnalisme.

DOCTOR: So we can go in?
ACE: Yeah, okay.
DOCTOR: Your enthusiasm's overwhelming.

C’est toujours bien dialogué, ce qui ne fait pas forcément la différence avec d’autres épisodes de la saison, mais c’est quand même un plus. 

MORGANA: Well, you have to hang up your travelling shoes and stop wandering sooner or later, don't you?
DOCTOR: So I've been told. Personally, I just keep on wandering.

Le manque de figurants est probablement le plus gros problème d’immersion sous le chapiteau, mais le scénario l’admet et l’intègre, ce qui est déjà ça. Idem, les décors sont encore assez pauvres, avec ici pas mal de tunnels à base de draps étendus. La team a dû improviser suite à la fermeture des studios de la BBC pour cause d’amiante, et en vrai ils s’en sont plutôt bien sortis. Cela donne néanmoins des scènes de course-poursuite avec Ace pas franchement trépidantes, même si l’esthétique des draps va bien avec la sensation horrifique malsaine et avec les clowns (les draps me font penser au film Ça) - le clown est d’ailleurs effectivement bien flippant aussi.

Il y a quand même un truc vachement cool dans l’histoire, c’est que : c’est meta. Le dresseur Monsieur Loyal (qui semble diriger un peu les opérations du cirque, une tournure inattendue pour ma part) reprend le speech de présentation du cirque en rimes à un moment de l’épisode, cette fois dans son contexte, avant de nous présenter un spectacle. Le Docteur est ensuite inviter à rejoindre le show avant de se faire piéger bêtement dans une cage ce qui relance l’intrigue. C’est un peu bête, surtout de la part du Docteur, mais c’est un prétexte pour créer des péripéties. L’épisode intègre donc le Docteur dans son spectacle de concours de talent pour nous divertir.

CAPTAIN: Your chances of survival in the ring are better, of course, if you keep them entertained.

Je n’étais pas sûr de lire un peu trop loin dans l’épisode ou si c’était la vraie volonté de l’histoire, mais je penche clairement de plus en plus pour une satire volontaire. Le cirque représente sans doute la série ou plus largement la BBC, et ce n’est pas un hasard s’il s’appelle “The Greatest Show in the Galaxy”. Il y a même une famille anglaise typique en public, qui sont un peu des spectateurs zombies devant ce qu’ils regardent, notent le divertissement, et la mère dit même à un moment à la fille : “Tais-toi et mange ton popcorn”. Le nouveau spectateur qui arrive à la fin qui connaît tout sur tout sur le film représente quant à lui le fan hardcore Whovian. J'ai lu ensuite que le vieil explorateur qui est une version édulcorée et timide du Docteur représenterait Star Trek pour Paul Cornell & co. Why not.

La série semble donc faire une sorte de commentaire sur l’état de l’audiovisuel de la BBC et cette quête du divertissement à tout prix, ce qui donne un propos très original pour l’épisode. Je décèle même déjà des envies d’aller plus loin dans le propos, en critiquant notamment ce que la série a pu devenir : le personnage de la voyante, qui est blasée du système mensonger du cirque, évoque notamment le temps où ils “vagabondaient” partout dans la galaxie, avec une liberté créative totale, alors qu’ils sont maintenant contraints.

MORGANA: Just think of all those tickets we've sold. Does that make you feel good? It wasn't always like this, was it. Not before we came to this dreadful place. We used to have fun. We were free spirits then. [Now] It feels more like we're part of a machine.

La métaphore n’est pas vraiment fidèle à 1 pour 1, par exemple dans l’histoire on sous-entend quand même que le show est devenu beaucoup plus successful quand il s’est automatisé. Je ne suis pas sûr que cela représente la série, qui n’est pas plus populaire à l’ère de Six/Seven qu’avant, au contraire. A moins que justement, cela soit une sorte de critique ouverte adressée aux ères les plus populaires (celles de Three et Four), qui avaient des schémas d’épisodes répétitifs et “mécaniques”, donc moins de créativité et de folie ? Si c’est le cas, je ne suis pas d’accord avec cette critique, mais cela reste un parallèle intéressant.

Et de façon plus pragmatique, l’épisode baigne pas mal dans des thématiques liées à la perte de l’art et de l’organique au profit de la machine et du mécanique, avec la révélation (assez bien menée je trouve) que tous les clowns assistants sont en fait des automates, que le beau gosse perdu “Bellboy” aurait créé pour faire évoluer le cirque. Ce twist est également sympathique. Il y a aussi des éléments mystérieux que je ne parviens toujours pas à cerner, comme Mags, l’assistante du vieux professeur qui semble avoir un secret, un signe de lune qui lui fait peur, etc. Beaucoup de questions, mais beaucoup de rétention d’informations encore.

Tout n’est pas parfait : Ace ne sert franchement pas à grand-chose ici, le Docteur se fait avoir trop facilement, la traîtrise du vieux professeur est ultra attendue, et surtout elle intervient en cliffhanger juste après que le Docteur commençait à découvrir ce qu’il se trame dans l’affaire (en tombant sur un oeil psychique géant). On sent, avec cette fin, que l’épisode risque d’être avare en réponses et j’ai très peur d’une partie 3 “remplissage”, après une saison qui a innové dans les épisodes en trois parties avec beaucoup de succès.

Malgré tout, l’idée d’associer le cirque à la série est trop meta, et l’ambiance malsaine trop bien exécutée, pour que je sanctionne trop ces petits défauts de péripéties. C’est donc toujours une partie solide pour un serial avec beaucoup de cordes à son arc, qui a encore beaucoup de potentiel.


Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis neutre Déposé le 18 décembre 2020 à 16:55

Le cadre du cirque spatial est sympathique, mais on est pour le moment dans une structure ultra traditionnelle qui n'a que ses visuels aussi ringards que délicieux pour sauver l'ensemble. J'avoue que le clown est bien flippant, cela dit.


13.33

3 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 14
02 mai 2022
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 12
18 déc. 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
01 nov. 2018

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