Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 25.07 - La patrouille de la joie - Partie 3

The Happiness Patrol (3)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 16 novembre 1988

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Diffusion française : 16 novembre 1988
Réalisat.eur.rice.s : Chris Clough
Scénariste.s : Graeme Curry
Guest.s : Annie Hulley , David John Pope , Georgina Hale , Harold Innocent , Philip Neve , Rachel Bell , Richard D Sharp , Ronald Fraser , Ryan Freedman , Sheila Hancock , Tim Scott , Lesley Dunlop , John Normington

Tous les avis

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 31 août 2021 à 15:46

DOORMAN: What does Ace do, then?
DOCTOR: Do?
DOORMAN: Sing, dance, juggle, magic, vent or impressions?
DOCTOR: She makes things disappear.
DOORMAN: Magic.
DOCTOR: (sotto) Nothing magical about the way she does it...

Très belle conclusion pour cet épisode qui tire son épingle du jeu avec un humour bien dosé et des dialogues vraiment fins, malgré la satire omniprésente immanquable. Cette dernière partie tire vraiment tout le sérial vers le haut, ce qui est assez rare pour être récompensé.

HELEN: After all, it's for their own good. But first of all, a little harmless revenge.

Dans cette partie, Helen A. est partout, par rapport aux deux premières, et ça élève l’épisode. J’aime beaucoup son interprète Sheila Hancock qui est vraiment parfaite, sa haine contre Thatcher est cristallisée dans une performance vraiment nuancée. La voir parler d’usines, contrer des pseudo-grèves, évoquer les sacrifices des uns pour les “opportunités” de “tous”, résonne bien sûr beaucoup avec la dame de fer, malgré l'atténuation de la satire selon le scénariste.

Mais même sans l’approche satirique, ça en fait une méchante assez tragique qui croit sincèrement en ce qu’elle fait et qui voulait être appréciée. C’est rare dans la série classique de s’éloigner du simple “mwahahah je suis méchant”, c’est un trait assez avant-gardiste que la nouvelle série reprendra souvent pour ses antagonistes.

L'épisode est finalement très dense, et pourtant les fans voient même parfois du sous-texte encore plus loin que l'épisode selon moi (les messages pro-gays de l'époque, une lecture que je ne partage pas trop car je trouve qu'elle rendrait un peu bancale les autres métaphores). Mais cela prouve que l'épisode a vraiment un contenu intéressant et particulier.

HELEN: No matter how hard I try, no matter how much work I put in, something always happens. Even moments like this aren't sacred. But one day, we will be happy. One day, I will be appreciated.

Le dialogue final entre Helen et le Doc fait tout l’épisode à mes yeux, et la conclusion où l’on montre que même elle ne peut nier le besoin de tristesse lors de la mort de Fifi (<3) est une fin parfaite.

HELEN: They didn't understand me.
DOCTOR: Oh, they understood you only too well. That's why they resisted you.
HELEN: I only wanted the best for them.
DOCTOR: The best? Prisons? Death squads? Executions?
HELEN: They only came later. I told them to be happy, but they wouldn't listen! I gave them every chance.

L’épisode est sinon toujours aussi punchy, avec des répliques marrantes parfois absurdes, une importance accordée à la musique qui permet de tuer Fifi (et aussi des jeux de mots marrants sur les notes de musique dans les dialogues), et contrairement aux précédentes parties : quelques bonnes idées pour les péripéties, comme le Docteur qui force le rire pour échapper à la Happiness Patrol, selon leurs propres règles.

Je citerais en défaut tout de même une certaine monotonie dans l’intrigue. Les éléments sont nombreux mais pas tous utiles ni utilisés à super escient : le peuple poilu des tuyaux n’a que peu d’intérêt. Le Kandyman, finalement anecdotique et surtout présent pour remplir l’épisode, reste assez mémorable. Dommage que sa mort fut une scène coupée, que le réal n’aimait pas. Le mari d’Helen A qui la trahit et part avec l’associé du Kandyman, c’est un peu du osef, vu qu’ils n’ont jamais eu de développement, même si cela rentre dans la lignée de montrer les conséquences d’une “vie sans amour” pour Helen.

Enfin, j’ai eu beaucoup de mal à suivre qui est qui au sein de la Happiness Patrol, vu que les gardes ont toutes la même tenue, les mêmes cheveux roses et des prénoms terriens classiques. C’est un peu dommage cette non-différenciation alors que plusieurs de ces personnages étaient importants et n’évoluent pas du tout de la même façon.

Mais cette monotonie dans l’intrigue colle paradoxalement très bien avec la volonté de prôner le droit à l’ennui, au blues et à la mélancolie. A ce titre je suis très fan de la conclusion qui fait le lien entre le blues dans tout ce que le sentiment incarne, et le “TARDIS blue” que Ace repeint à la fin.

DOCTOR: There are no other colours without the blues.

Je suis fan de cette idée de toujours nécessiter la tristesse pour être heureux. C’est très simple, très sain, très Whovien aussi. C’est une morale qui n’a pas vraiment bougé depuis la première partie, et qui est parfois stabilotée au marqueur (avec la métaphore peu inspirée des “deux faces d’une même pièce” que fait le Doc), mais c’est aussi parce que The Happiness Patrol est aussi direct dans ses propos qu’elle marque beaucoup.

Et en associant le TARDIS au symbole du blues, le serial place la fameuse boîte bleue et ses passagers comme les moteurs de la liberté pour l'intrigue, ce qui est très malin. Et finalement, puisque le TARDIS représente la série - plus que jamais avec l'ère McCoy comme en témoigne le générique - cette métaphore du blues à la fin positionne Doctor Who elle-même comme la prise de position contre l'oppression de l'époque, au-delà de l'écran. C'est très très bien pensé et en une idée méta, l'épisode arrive à véhiculer presque autant que des épisodes comme Vengence on Varos meta de A à Z.

Malgré ses quelques défauts d’emballage, les idées sont là, le bonbon à l’intérieur reste très savoureux et j'en ressors tout nostalgiquement heureux.

DOCTOR: Happiness will prevail.

Note moyenne du serial : 14


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 29 avril 2020 à 13:45

Des bonbons, Tim Burton, Margaret Thatcher, tous se rencontrent dans un serial fascinant, génial et délirant! La première fois le rose fait bizarre, la seconde fois on est accros. J'ai noté 14/20 ici mais dans mon coeur on est sur un 17.


14.67

3 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 16
31 août 2021
Avatar de Gizmo
Gizmo a noté cet épisode - 14
23 nov. 2020
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 14
29 avril 2020

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