Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.14

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Image illustrative de l'épisode 3.41 - Les sauvages - Partie 4

The Savages (4)

Le Docteur exhorte les Sauvages à mettre enfin un terme à l'oppression des Aînés et sollicite l'aide d'un allié improbable.

Diffusion originale : 18 juin 1966

Cliquez pour voir plus d'informations sur l'épisode

Diffusion française : 18 juin 1966
Réalisat.eur.rice.s : Christopher Barry
Scénariste.s : Ian Stuart Black
Guest.s : Geoffrey Frederick , Norman Henry , Peter Thomas , Jackie Lane

Tous les avis

Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 26 mars 2021 à 20:47

Ian Stuart-Black fait ses débuts dans la série avec un p’tit joyau pourtant plutôt étrange, et qui est presque coincé entre sa métaphore radicale de l’aliénation, et son traitement assez dédaigneux (ou daté ?) des problématiques de race et de genre.
En fait, l’excellent travail sur les personnages et leur dynamique est déjà presque assez involontaire, car c’est Steven qui récolte les lauriers de Dodo, après l’avoir bien bien méprisée.
Mais globalement, si on lit l’histoire en termes de classe, c’est super. Si on la lit en termes de racisme par contre, c’est beaucoup plus indigeste. Dans tous les cas .... “Vous savez, ma chère, il est très satisfaisant de détruire quelque chose de diabolique”


Avatar dewey dewey
Membre
Avis neutre Déposé le 17 novembre 2014 à 22:27

Dernière partie pour The Savages, et … eh bien non, rien n’a changé.

L’épisode sera donc resté fidèle à lui-même jusqu’au bout. Dans le cas de cette 4ème et ultime partie, s’en est même un peu décevant, puisque ce que la troisième partie avait mis en place qui aurait pu permettre à l’épisode de sortir un peu des sentiers ultra battus (c’est quand même le seul épisode classique que j’ai vu jusqu’à présent qui ne marche jamais vraiment justement parce qu’il est classique au possible. C’est assez dingue tout de même …) et balisés que l’épisode empruntait à la lettre pour tous ses aspects n’est au final exploité qu’à moitié, uniquement pour permettre la résolution de l’épisode. Une résolution qui perd en dynamisme par rapport à la partie précédente justement parce que l’on devine absolument tout à l’avance, sans que l’épisode ne propose rien à côté de son histoire peu palpitante …

Il y a néanmoins bel et bien un truc vraiment surprenant que l’épisode nous délivre à la dernière minute et qui restera probablement la seule chose marquante pour laquelle on se souviendra de lui : un départ de compagnon. En l’occurrence, ici, le sympathique Steven Taylor. Un départ qui est d’ailleurs à l’image de cet épisode : mitigé, mais au contraire de ce dernier, pas compensé par constance de niveau entre bons et mauvais points, mais par extrêmes entre ces derniers. Car c’est tout de même un départ très mal amené. C’est d’ailleurs certainement le compagnon de One qui a eu le départ le moins préparé : Susan et Vicky étaient tombés progressivement amoureuses tout au long de leur épisode final respectifs, Katarina et Sara Kingdom sont mortes pour sauver la vie du Docteur, et même Ian et Barbara, si l’épisode où ils nous ont quittées ne laissaient pas spécialement augurer que ce serait celui de leur départ, ne nous ont jamais vraiment cachés qu’ils tenteraient de reprendre le cours de leurs vies à la première occasion qui s’offrirait à eux. Là, il n’y a quasiment rien qui pouvait laisser penser que Steven allait nous dire adieu, si ce n’est le fait qu’il soit une protection efficace pour les sauvages face aux ainés. Mais le personnage n’avait jamais manifesté d’affection particulière pour le groupe des sauvages, ni même l’envie de quitter le Docteur (d’ailleurs, même dans sa scène de départ il ne le veut pas).

La nouvelle de son départ tombe donc comme un cheveu sur la soupe à la dernière seconde sans jamais n’avoir vraiment été préparée. Et si la situation scénaristique s’arrange sur la fin pour justifier qu’il quitte le TARDIS, on a toutefois vraiment l’impression que c’est juste là parce que s’était écrit sur le cahier des charges que ce serait le final de Steven. Alors du coup, pour être surprenant, ça oui, ce départ marche complètement en ce sens. En revanche, en plus du fait qu’il est tout de même un peu dommage de faire partir un compagnon sur un épisode aussi lambda, ce départ ne donne pour moi pas de vraie conclusion au personnage de Steven en soi, ne donnant l’impression que ça a été fait ainsi parce qu’il fallait bien s’en débarrasser et laisser la place à de nouveaux compagnons. Ce départ ne fait même pas écho d’une manière ou d’une autre à sa situation initiale quand on l’a rencontré à la fin de The Chase, c’est pour dire.

Mais ça, c’est aussi dû à la gestion du personnage au cours du run de ce dernier qui fut, il faut bien le dire, quasi inexistante ! J’aime beaucoup Steven de par la sympathie qu’il dégage et du fait qu’il était naturellement assez attachant, mais heureusement que le personnage avait ça pour lui car ils n’ont pratiquement RIEN tenté avec lui. En effet, après des débuts prometteurs dans The Time Meddler, il faudra attendre The Massacre (soit la moitié de la saison 3) pour que suite aux évènements de The Daleks’ Master Plan le personnage s’extirpe un peu de sa fonction d’action man et développe quelque chose d’intéressant, puis … plus rien qui aille dans ce sens, retour à la case départ pour le reste de ses histoires, la dernière y compris. Un développement du seul compagnon constant de la saison 3 qui est en fait le reflet des énormes problèmes de production et de la crise profonde que le show a connu durant cette année-là, et qui ont fait qu’alors que Steven aurait tout à fait pu avoir sa place parmi les meilleurs compagnons du 1er Docteur, il ne restera au final qu’un sympathique gaillard suivant le Docteur, mais sans histoire (vu que contrairement aux compagnons précédents, ils ne lui ont jamais laissé le temps et les moyens de construire quelque chose avec lui), et sans personnalité particulière. Dommage pour lui que même son épisode final n’ait pu changer cet état de fait, mais d’un autre côté, il est vrai que The Savages n’aurait pu compenser à lui seul une saison entière de renoncement à développer le personnage …

Et pourtant, aussi mal amené et peu concluant pour le personnage soit-il, ce départ est néanmoins totalement efficace dans sa dimension émotionnelle. Justement parce que le personnage nous était sympathique, et que son lien avec Dodo et le Docteur, lui, n’aura pas été oublié. La scène de son départ, pourtant très positive pour le personnage tant par ce qui l’attend pour la suite que sur la forme de son départ où il a la bénédiction du Docteur, est néanmoins extrêmement touchante, et arriver à ça avec un personnage qui n’aura jamais vraiment pu exister de par lui-même, c’est tout de même assez fort.

Ce ne sera malheureusement pas suffisant pour permettre à The Savages de vraiment sortir de sa torpeur continuelle …

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Bilan Episode 26 : The Savages

Dans mon avis sur la 2ème partie de l’épisode, j’avais écrit que l’épisode était « un classic trop classique pour fonctionner ». Eh bien je vais me répéter, parce que cette phrase résume parfaitement mon avis sur The Savages dans sa majorité quasi absolue : c’est un épisode qui n’arrive jamais vraiment à entrainer, à captiver, et à satisfaire son spectateur, parce que son classicisme borné présent dans le moindre des aspects de sa narration et de son développement le rend affreusement mécanique et prévisible.

Cet épisode, en fait, c’est le parfait modèle du Colony Episode (A savoir : le Docteur atterrit, se rend compte qu’une tribu « faible » se fait tyranniser par une tribu « forte », et décide de renverser la vapeur pour ces dernier) sous sa forme la plus banale possible et obtenable. Pourtant, faire quelque chose de classique n’est pas forcément synonyme de produire quelque chose d’ennuyeux, car la série a déjà su rendre des histoires ultra banales prenant place dans des cadres tout aussi banals intéressants, ou du moins, sympathique à suivre … Mais là, ce n’était manifestement pas l’option à choisir, parce que ça ne marche juste pas.

C’est quand même d’une platitude assez hallucinante. Je crois bien d’ailleurs que c’est à ce jour le seul épisode de tout Doctor Who où je n’en ai eu absolument rien à carrer de 99 % de ce qu’on nous y montrait du début à la fin.

Mais le pire en fait dans toute cette histoire, c’est que ce classicisme, c’est probablement la seule chose qu’on puisse vraiment reprocher à l’épisode et qui peut expliquer pourquoi il ne fonctionne pas. Parce que ce qu’il propose en soit n’est même pas mauvais. The Savages a beau être agaçant à suivre (d’autant plus que c’est un reconstitué, et que cette dernière est loin d’être la meilleure qu’on ait eu … Peut être d’ailleurs que ça a un plus gros rôle que l’on ne peut penser dans l’échec de l’épisode à captiver, à vérifier si un jour l’épisode est retrouvé), il n’est pourtant pas un épisode exécrable. Juste trèèèèès moyen, mais pourtant, RIEN de ce qu’il ne propose n’est, en soi, mauvais.

Car oui, l’histoire de base avait de quoi donner quelques chose de bien sympa et l’une des trop rares surprises de l’épisode réside justement en l’une des pistes d’exploration thématiques possible de cette dernière qui était très intéressante, même si malheureusement au bout du compte exploitée qu’à moitié. Car oui, le cadre, le contexte, et certaines idées de l’épisode étaient franchement bien foutus, intéressants et bien trouvés (les light guns, la culture artistique des sauvages, la machine à transfert d’énergie, …). Car oui, les guests de l’épisodes étaient bons (mention spéciale à l’acteur qui jouait Jano, excellent dans son imitation du Docteur Hartnellien), et que le main cast, sans atteindre des sommets, était plutôt en bonne forme (pour le peu de ses apparitions, Hartnell était égal à lui-même, Steven, sans que ce soit son meilleur épisode, faisait le job, et Dodo était pas trop chiante). Car oui, même s’il est mal amené et semble être juste là parce qu’il était inscrit au cahier des charges de l’épisode, le départ de Steven est malgré tout émouvant et sa scène finale fonctionne à merveille. Pour tout dire, l'épisode n'est même pas vraiment chiant en soi même, on ne s'ennuie pas ferme devant (même si un peu quand même) il laisse juste son spectateur incroyablement indifférent à ce qu'il propose.

C’est vraiment dommage que ça plombe l’épisode à ce point, parce qu’il n’a franchement rien d’honteux sur TOUS ses autres aspects. Et c’est quand même un peu triste de quitter un compagnon, certes loin d’avoir été le meilleur d’entre eux, mais un bien sympathique, sur un épisode aussi oubliable …

Oui, oubliable … Un autre mot qui qualifie parfaitement cet épisode. De tous ceux que j’ai vu jusqu’à présent dans la série classique, c’est le moins mémorable, le plus anecdotique de tous, et il y a fort à parier que je l’aurais oublié très vite s’il ne s’agissait pas du départ de Steven (et encore, il y a fort à parier que dans quelques temps, c’est la seule chose pour laquelle et dont je me souviendrais de l’épisode).

Pour résumer, The Savages est donc un Classic trop classique pour pleinement fonctionner, au point qu’il en devienne presque totalement oubliable. Dommage pour lui, car si certes son potentiel n’était de toutes façons pas titanesque non plus, il y avait pourtant plus que de quoi en faire un épisode sympatique.

Note de l’épisode (Moyenne des Parties) = 11,5/20


12

2 notes

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Avatar de Mmaginère
Mmaginère a noté cet épisode - 12
09 juil. 2023
Avatar de dewey
dewey a noté cet épisode - 12
17 nov. 2014

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