Trois storylines. Aucune ne fonctionne. Piscou est réduit à faire valoir. Gripsou est génant et Mark Beaks est ultra agaçant.

Sucktales.

Ducktales VS la start-up nation !!

Bon, j’ai bien peur que ça commence à sentir le roussi pour Ducktales.

Cet épisode est symptomatique de tout ce qui ne marche pas dans la série jusqu’ici :

> Un casting beaucoup trop éparpillé

Encore un épisode où la moitié du casting est aux abonnés absents (pas de Donald, Zaza, Flagada Jones, Tante Baba et, comble du ridicule, seulement 2 des triplés) et où Picsou est réduit au minimum syndical. La seule explication crédible, déjà développée dans mes précédentes critiques, vient sans doute des stars engagées dans le projet. Avec un casting trois étoiles, la série ne peut malheureusement pas convoquer tous ses personnages à chaque épisode. Une fausse bonne idée, donc.

> Des personnages out of character / agaçants

Je n’ai rien contre la réécriture des personnages (j’aime bien ce qui a été fait de Géo Trouvetou précédemment), mais Picsou et Gripsou sont particulièrement insupportables dans cet épisode. Je remarque, avec tristesse, que l’aspect pingre des deux millionnaires n’est quasiment jamais exploité, et que Gripsou est passé du stade de nemesis/égal de Picsou au bouffon de service qui veut juste pousser Picsou dans un volcan. L’intérêt des personnages, c’est leur lutte pour surpasser financièrement l’autre, et non pas des plans digne d’un enfant pour se débarrasser d’un rival.

> Des nouveautés pas toujours pertinentes

Intégrer les nouvelles technologies dans l’univers de Picsou avec un simili-Steve Jobs aurait pu donner quelque chose d’intéressant. Mais Mark Beams est inintéressant. C’est l’écriture la plus fainéante qu’on puisse faire de ce genre d’archétype, sans aucune plus-value. Toute son intrigue est ridicule, et n’apporte rien à la série. Le confronter directement à Picsou aurait au moins permis une véritable confrontation de points de vue.

> Aucun sens de l’aventure

Si je n’ai jamais été fan de Ducktales (la série originale), je dois lui reconnaître un certain souffle aventureux bienvenu, un vrai sens du dépaysement dans les histoires proposées, qui piochait dans le meilleur des histoires de Carl Barks. Nous sommes désormais à 7 épisodes de cette nouvelle série, et la majorité des épisodes se sont déroulés à Donaldville. Depuis le pilote, les promesses n’ont pas été tenues, au profit de l’humour à outrance.

Bref, au lieu de faire coin coin, certains feraient mieux de se mettre au travail.