Elite
Élite
Lorsque trois ados issus de la classe ouvrière accèdent à une école élitiste d'Espagne, le fossé qui les sépare des élèves fortunés conduit à la pire des tragédies.
En cours | Espagnole | 50 minutes |
Drame, Crime, Drama, Thriller | Netflix | 2018 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
3.05 - Ander
Ander
Rebeca tente d'identifier le traître en lui tendant un piège. Une soirée black-out au club révèle plusieurs situations choquantes.
Diffusion originale : 13 mars 2020
Diffusion française :
13 mars 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Jorge Torregrossa
Scénariste.s :
Almudena Ocaña
Guest.s :
Elite a toujours eu pour habitude de casser un peu les clichés des ados tout en enrobant le tout dans une série très clichée, ce qui faisait un mélange vraiment attachant et cool à suivre. Avec Rebecca, Carla et Valerio cette saison, Elite aborde maintenant le sujet de la drogue. C’est plutôt bien fait.
Le plan à trois Valerio/Cayetana/Polo va un peu vite en besogne (Valerio fait trop “récent” dans le couple), mais étant donné que ces personnages ont tendance à faire du surplace, ça fait plaisir. Encore une fois on voit que la série s’amuse bien à casser les codes et à essayer d’être représentative sur des aspects originaux, avec cette superbe phrase de Cayetana où elle dit à Valerio, en gros, ok tes mères sont lesbiennes mais elles sont vieilles et ça ne veut pas dire qu’elles acceptent toutes les formes d’amour différentes. Le perso a eu ici sa meilleure scène, d'autant qu'elle avoue enfin que sa relation avec Polo est factice sans Valerio.
La relation Lu/Nadia est vraiment top, la rivalité qui se transforme en amitié c’est un trope classique qui joue à fond sur la corde sensible du spectateur investi, et je le suis totalement à ce stade.
Le cancer d’Ander est toujours la meilleure intrigue, et même si je trouve Guzman très dur avec lui, avec l’amitié Ander/Guzman/Polo remise au centre dans ce plan final du silence malaisant à l’hôpital, et en même temps c’est une belle preuve d’amitié des deux pour Ander. Et Polo cesse d’être le grand méchant de la saison.
Carla aussi a une intrigue vraiment pas facile cette saison puisqu’elle se fait littéralement prostituée par son père (et sa mère qui accepte passivement) pour sauver leur argent, c’est vraiment super tragique dans le fond et ça joue bien avec tout le principe du perso de Carla, d’être une “marquise” et de ce qu’on “attend d’elle”.
Mais là où la série a excellé, c’est dans ce superbe concours de circonstance à la fin avec le blackout en boîte, avec un enchaînement cause->conséquences où les intrigues de Samuel, Rebecca, Omar, Malick et Nadia s’entremêlent à cause de ce sac et de la poudre fluorescente. Franchement c’est “gros” mais c’est méga ingénieux et bien joué de la part des scénaristes. Ma mâchoire m’a lâché quand les traces sont apparues sur Malick et quand on fait le lien de ce qui est en train de se passer.