J’ai mis le doigt sur ce qui me dérange toujours en début d’épisode : la structure de celui-ci. En effet, chaque épisode est constitué de petites scènes avec à la fin un moment drôle ou une punchlines, suivi par une chanson (souvent hyper cool, tel Bodega ou Wet Leg) qui conclut la séquence, puis on passe à autre chose. Et ce canevas, une fois qu’on a capté la chose, est un peu lourd et a un côté « pume chlack tish », tel ces coups de cymbale pour ponctuer un gag qu’utilisaient les humoristes il y a des décennies.

Heureusement, les gags sont bons, souvent très drôles (le clitoris à trouver sur un schéma) et les épisodes ne baissent jamais en régime, mais au contraire, le rythme finit par emporter mes réserves.

Le moment où Jizzlord (ce nom pour un personnage, bordel) arrête d’applaudir est du pur génie comique gestuel, je l’ai repassé plusieurs fois.

Le groupe des hommes est vraiment bien traité, ce n'est ni agressif ni trop gentil non plus (disons qu'on accepte que l'homme-chat soit pas éduqué, ça aide à faire passer la pillule), ils sont plutôt tournés en dérision mais ça fait aussi tomber certains tabous donc je trouve qu'il y a un bon équilibre dans tout ça. Pour les filles c'est plutôt sympathique également, on sent que ça va vraiment au-delà de Jen, j'attends en revanche plus de moments avec sa famille (et surtout sa mère, la sœur Michael dans Derry Girls <3).