Un bon final dynamique qui propose aussi de l'émotion et met véritablement en place l'intrigue principale, plus profonde et plus latente, qui est celle de Bloom. Les saisons une et deux forment les parties d'un plus grand ensemble introductif à l'univers de la série et si j'étais assez critique aux débuts, ces sept épisodes m'ont beaucoup plus enthousiasmée. Alors oui, les effets spéciaux dans les batailles, c'est pas encore ça, mais malgré le côté dégueu des transformations, j'ai trouvé qu'il y avait une belle émotion et une certaine puissance (et puis, ça m'a rappelée l'originale où ce qui faisait tout, c'était quand même l'effet de groupe <3).

C'est surtout la fin que j'ai adorée (et puis, cette chanson de Cascadeur est tellement belle !) avec un groupe maintenant complètement uni contrairement aux débuts où le traitement de chaque personnage était un peu cliché, mais avec aussi une attention portée à chacune : ce sont surtout Flora, traumatisée de ce qu'elle a fait, et Musa, qui a du mal avec son pouvoir, qui sortent du lot. Je m'attendais à quelque chose de plus téléphoné pour Musa mais c'est vachement intéressant et j'apprécie sa relation avec Riven.

Concernant Bloom, on voit les ficelles usuelles de "l'héroïne est seule au monde", comme ce fut le cas avec Buffy et Harry Potter, où les leaders ont la fâcheuse tendance de vouloir tout faire seul.e.s pour protéger ceux qu'ils.elles aiment. La partie où Bloom veut donner son pouvoir à Sebastian est donc quand même faible (heureusement que Beatrix était là, pfiou).

Bref, j'étais prise dans le truc et j'ai passé un super moment devant cette saison, qui, malgré ses défauts, réussit à me charmer.