Voilà, c’est fini. The last du last de FNL. Bon, on ne peut pas dire que j’ai été submergé par l’émotion. Au contraire, la série finit le job de manière professionnel et clôt ses intrigues sans surprise et sans prise de risque. Il était certain qu'Eric accepterait pour une fois de faire passer Tamy avant le foot, Matt et Julie sont partis pour une longue vie de couple ennuyeuse, entrecoupée de prises de tête car le Coach a raison sur le fait que les deux ne sont pas très matures, Becky et Luke (le Matt & Julie 2.0) suivent le même chemin, même si ce dadais s’en va à la guerre et va probablement se faire tuer au Moyen Orient. Concernant Jess et Vince, il y a un flou, mais les deux semblent d’éclater dans leurs villes respectives. Seul Tyra <3 a préféré ne pas s’enterrer à Dillon, laissant un Tim Riggins qui, enfin, esquisse un sourire et construit une maison où il pourra boire des bières et prendre du ventre.

Et même si la fin a été un rigolo pied de nez, avec cette ellipse temporelle au moment de la dernière action d'un match une nouvelle fois renversant dont la victoire se joue à la dernière seconde (et en même temps, la série a tellement joué cette corde que nous quitter sans le faire une ultime fois, sur la finale qui plus est, aurait été décevant), mon seul regret dans ce final est que quitte à faire revenir Landry pour un caméo de 2 minutes, je pense qu’il aurait mérité une dernière scène avec Tyra, histoire de voir son cœur se briser une dernière fois. Tant pis.

Sinon, rétrospectivement, FNL est tout de même une drôle de série, sans vrais cliffs ni enjeux, une série un peu anachronique où l’on suit une bande d'ados texans dans des histoires d’amourettes un peu gnan-gnan. Je ne suis pas sûr que Netflix accepterait de la financer de nos jours. Pour ma part, j’ai préféré les 3 premières saisons chez les Panther par rapport aux deux dernières chez les Lions. J'ai l'impression qu'à sortir de la saison 2 et cette histoire de meurtre toute naze, les scénaristes se sont dit "ok, on ne va plus s'embêter et on va donner ce que les gens veulent". D'où une nouvelle génération de personnages à qui arrivent la même chose qu'à l'ancienne. Luke peut être vu comme le nouveau Matt, Vince a le côté rebelle de Smash, etc, etc. Cela explique ma relative lassitude sur les deux dernières saisons, auxquels il aura manqué un personnage au destin tragique à la Jason Street. Tyra aura manqué aussi (Lyla Garrity aussi). 

Mais malgré la stagnation de mon enthousiasme, je suis toujours revenu à la série qui dégage tout de même quelque chose de profondément sympathique et attachant, notamment grâce à son esthétique et à ses personnages, même si certains sont vraiment nazes. Mention spéciale au couple Taylor, beau dans leur complicité et leur volonté de faire en sorte que leur couple tienne contre vents et marées. En fait, regarder FNL c'est comme retourner toutes les semaines dans le même bar. On connaît tout le monde, on sait qu'il ne va rien s'y passer d'exceptionnel, on s’y ennuie même parfois un peu, mais ça fait plaisir de revoir tous ces visages et parfois ça réchauffe le cœur.

C'est plus une note pour l'ensemble de la série que cet épisode en lui-même. Friday Night Lights est une série tellement bouleversante et touchante, ce serait tellement réducteur de ne la définir que par le football américain car c'est bien plus, tellement plus. C'est profond, et ça véhicule des valeurs extraordinaires (autant sportives qu'humaines). Cette série va me manquer, ce sera difficile de trouver mieux dans le genre.

Clear eyes, full hearts, can't lose.

J'ai deja tout dit dans mon avis sur la serie complete.

Ce final m'a fait mal au coeur car je quitte des personnages auxquels je m'étaient accrochés et j'aurais du mal à oublier cette experience.

Pour parler de la série dans son intégralité également et répondre à PoM qui ose un "FNL est, pour moi, une série profondément humaniste, à rapprocher de ce point de… The Wire" je dirai que c'est une bonne série tout a fait regardable, mais bien davantage comparable aux freres scott ou compagnie qu'a The Wire ....

Ceci est un avis sur la série dans son intégralité .

Eh bien voilà après une semaine de visionnage j'ai vécu l’expérience télévisuelle la plus marquante de ma vie .

FNL est plus qu'un simple drama , une véritable étude de la société Américaine .

C'est bien plus que du football , les relations humaines sont traités avec tant de sensibilité & de maitrise , c'est fabuleux .

La transition entre les saisons 3 & 4 pouvait paraître compliqué mais non après les deux premiers épisodes on retrouve la même intensité dramatique qui fait la force de la série & le casting est toujours aussi juste .

A mon sens cette transition démontre toute la richesse & la profondeur de cette série .

Le coach Taylor :) , avant d'être coach je trouve surtout que c'est un éducateur -sans remettre en cause ses qualités de meneur d'hommes- , il vit en adéquation parfaite avec sa morale & pour ça je le respecte (même si ça peut paraître incongrue de dire ça d'un personnage de fiction) .

FNL est, pour moi, une série profondément humaniste, à rapprocher de ce point de… The Wire, même si cette dernière est plus aboutie , ambitieuse & sans la moindre concession .

FNL se montre plus fine dans l'analyse psychologique .

En tout les cas FNL c'est superbe :thumbup1:

C'est la meilleure série que j'ai vu (après Breaking Bad )

FNL reste une des meilleures séries qui soient pour moi...elle est dans mon top 5, et quitter toute la bande est vraiment très dur.

Cet épisode n'est certes pas vraiment original, mais il a le mérite de lâcher la pression de 5 saisons d'un coup d'un seul.

Et la nouvelle couleur du coach lui va plutôt bien.

J'ai pleuré comme une madeleine et cela est aussi dû à cette réalisation parfaite dont je parle depuis longtemps.

Notamment cette scène de match final, dans le "silence" de la musique...

Même s'il remplit convenablement son rôle de conclusion, il faut dire que ce final est tout sauf surprenant. On se doutait assez facilement comment tout ça allait finir et ce depuis quelques épisodes maintenant.

Bon, l'épisode n'en reste pas mauvais pour autant, mais disons que les scénaristes sont restés dans leur zone de confort dans cette ultime saison, avec des situations souvent vues et revues dans les premières.

À l'image de cette dernière saison : efficace, mais assez peu ambitieux dans le scénario.