Occultons tout de suite le subplot de "Fry est maman de deux oursons polaires" qui n'apporte pas grand-chose.

Sinon, pour le premier épisode de cette nouvelle saison, j'avais reproché à la série son manque de revendication et le fait d'être devenu un divertissement inoffensif qui n’a plus rien à raconter. Quel visionnaire je fais..... 

Car j'avais oublié que Futurama est une série futuriste et c'est donc logique (et hyper bienvenu) que la série s'attaque au réchauffement climatique. Et nous attaque, nous pauvres humains, incapable de réagir alors qu'il est encore un peu le temps. Toute la critique acerbe contre les COP, représenté comme des rassemblements totalement inefficaces, mais créées pour se donner bonne conscience, avec des politiciens venus surtout pour faire la fête et non pas pour réellement faire baisser les émissions à effet de serre est un chef d'œuvre corrosive et d'écriture. Chaque coup porté fait mouche, notamment avec ces scientifiques climatosceptiques payés par les grands groupes pétroliers (qui sponsorisent aussi l'évènement !) et qui s'avèrent être des singes. J'ai aussi adoré les solutions apportées pour lutter contre le réchauffement climatique, toutes plus fantasques les unes que les autres (mettre des gros glaçons dans les océans, faire entrer en éruption un volcan ou le mieux, faire une chanson caritative avec des stars, avec en prime le coût environnemental désastreux de la création de vinyles ce cette initiative). Après, ces 10 minutes exceptionnelles, on descend un peu de niveau, même si c'est sympa de terminer à Pompéi. 

En tout cas, c'est un grand épisode politique que vient de nous offrir Futurama, son plus pertinent et utile (même s'il ne va pas faire bouger les choses, malheureusement) depuis bien longtemps.