Here and Now (2018)
Un professeur de philosophie, sa femme avocate, leurs trois enfants adoptifs (de Somalie, du Vietnam et de Colombie) et leur enfant biologique semblent mener la vie parfaite de la famille progressiste. En réalité, ils connaissent des temps difficiles, car l'un des enfants commence à voir des choses que personne ...
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Terminée | Américaine | 57 minutes |
Drame, Comedy, Drama, Mini-Series, Fantasy | HBO | 2018 |
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1.03 - Le cerf dans la fôret
If a Deer Sh*ts in the Woods
En route pour une convention, Greg s'arrête en pleine nature. Audrey est sollicitée par les médias lorsque son établissement devient le cadre d'un crime haineux. Hanté par un souvenir douloureux, le Dr Shokrani a besoin d'aide pour pouvoir le surmonter le temps d'un mariage.
Diffusion originale : 25 février 2018
Diffusion française :
25 février 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Uta Briesewitz
Scénariste.s :
Mohamad El Masri
Guest.s :
La scène du repas entre frères et sœurs est représentative du mal qui touche cette série.
Description du problème : Soit Duc (ce nom déjà) qui est coach de vie, du genre à donner des conseils à ses patients tels "vis ta vie au présent, blah, blah, blah". Ce qui n'empêche de demander à Hector, le compagnon de son frère, si son pauvre salaire de serveur lui permettra de gagner suffisamment d'argent pour les années à venir. C'est déjà un peu contradictoire.
De plus, il est abstinent, ce qu'il a affirmé dans une scène assez maladroite à l'ensemble de ses amis. Mais malgré ça, son beau-frère décide de lui présenter Carme, une jolie brune. Et celle-ci, qui se vantera d'être une personne intuitive, en guise de bonjour, fait à Duc une accolade lourdement appuyé et lui prendra la main plus tard durant le repas, ce qui met mal à l'aise le Duc.
Donc, il n'y a rien de catastrophique, mais c'est trop. On nous a trop fait comprendre l'asexualité de Duc et on nous trop fait comprendre que Carmen est intéressée. Et jamais, jamais, une inconnue ferait un câlin aussi chaleureux à une personne qu'elle vient à peine de rencontrer.
Et ce sont ces petits détails de trop à chaque fois et quasiment à chaque scènes qui plombe l'ensemble.
La même chose pour le fils de Farid. Soit un ado qui se sent femme dans le corps d'un homme. Soit. Mais il veut vivre sa religion à fond en tant que femme et porter le hijab. Et là, je trouve que c'est vraiment un peu n'importe quoi, tant transgenre et religion n'ont jamais fait bon ménage. Son père lui dira : "j'aimerai vivre dans un monde où cela serait permis". Alan Ball aussi, moi aussi, mais une nouvelle fois, c'est trop, ce n'est pas réaliste.
En fait, devant cette série, j'ai l'impression d'assister à une cours magistral d'un professeur, convaincu de ses idées, qui tentent d'imposer à chaque instant sa vision de son monde idyllique ou faire passer un message. Mais à chaque fois, les exemples pris sont forcés, extrêmes ou pas réalistes.
Bref, arrête de nous prendre la tête, Alan et laisse vivre tes personnages, bordel!
(PS : Par contre, pour quelqu'un qui se vante d'être aussi libéré, c'est rigolo de constater qu'il associe acte sexuel à la seule et simple pénétration).