Image illustrative de How to Get Away with Murder
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How to Get Away with Murder

Murder

Annalise Keating, brillante avocate et professeur de droit, se retrouve impliquée dans une affaire de meurtre avec cinq de ses étudiants.

Terminée Américaine 43 minutes
Drame, Thriller, Crime, Drama, Suspense, Mystery ABC, M6, ABC (US) 2014
13.45

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Image illustrative de l'épisode 6.15 - Reste

Stay

Annalise interroge le gouverneur. Un témoignage étonnant retourne la situation. Frank prend une décision fatidique.

Diffusion originale : 14 mai 2020

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Diffusion française : 14 mai 2020
Réalisat.eur.rice.s : Stephen Cragg
Scénariste.s : Peter Nowalk
Guest.s : Esai Morales , Gwendolyn Mulamba , Kathleen York , Laura Innes , William R. Moses

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 08 juin 2020 à 22:11

Entièrement d'accord avec Stean ! Je n'y croyais pas vraiment, notamment parce que j'ai un gros à priori sur tous les finaux de courte durée...

Et pourtant...

Ça démarre en effet gentiment. Quelques coups fourrés sortis du chapeau pour gagner le procès (Nate qui devient gentil, qui sort de nulle part la confession de Wes, etc.). Mais on s'en fout. En vrai, ce n'est pas que grâce à ça qu'Annalise a gagné son affaire. C'est aussi parce que n'importe qui pouvait voir que c'était profondément injuste ce procès. Et son speech le prouve bien.

C'est aussi un final plein des tics de la série qui ont fait tout son charme et sa relative "notoriété" : ses multiples flashforwards qui pointent dans la mauvaise direction.

Et surtout, surtout.

Une fin incroyablement satisfaisante. J'ai chialé au moins 4 fois. Coliver, l'enterrement avec le speech de Eve, Frank et Bonnie qui terminent en amoureux déchus, Coliver deuxième round, et puis toute la fin.

J'ai eu des frissons au speech incroyable de Viola Davis face aux jurés. Il fallait bien une scène pareille pour conclure une série. Quelle actrice, et quel personnage. Il faut vraiment saluer Peter Nowalk, Shonda Rhymes et tous les gens qui ont rendu permis un tel personnage d'exister sur TV.

I'm no victim. USA Lennox was right about that. But that's the only true thing that he said today. So, here's the truth about me.

I've worn a mask every day of my life. In high school, it was a smile that I faked to get boys to like me. In law school, I changed my name to sound more "New England." At the law firm, I wore heels, makeup, and a wig. And when I got married, I... threw myself into becoming a Keating, and it was all to create a version of myself that the world would accept.

But I'm done. Instead, I stand before you, mask off, to tell you the God's honest. I have done many a bad thing. I've coerced witnesses, got clients to lie on the stand, bullied students to tears, manipulated jurors like you. But those are not the crimes I'm being tried for. It's murder.

And I am no murderer. What I am is a survivor. I survived getting taunted by the N-word when I was in grade school. I survived the sexual abuse by my uncle when I was 11. I survived losing my first love, Eve, because I was scared to be gay. Then the death of my son in a car accident, the murder of my husband, then alcoholism, depression, grief, and every death leading up to this trial. But today, you decide.

Am I a bad person? Well, the mask is off, so I'm gonna say yes. But am I the mastermind criminal who pulled off a series of violent murders? Hell no.

Who I am is a 53-year-old woman from Memphis, Tennessee, named Anna Mae Harkness. I'm ambitious, black, bisexual, angry, sad, strong, sensitive, scared, fierce, talented, exhausted. And I am at your mercy.

Le reste est "accessoire", mais il faut noter tout de même la satisfaction incroyable de tous les sorts des personnages.

Comme toujours, on pourra reprocher moralement plein de choses à la série (dans cet épisode, Laurel et Tegan organisent le meurtre du père Castillo OKLM), mais ce n'est plus de ça dont il s'agissait. Même au-delà des personnages, le vrai sens politique et moral de la série était sur les injustices. Le cas Supreme Court était la preuve en saison 5, et c'est encore le cas maintenant où l'ennemie à abattre reste la Gouverneur, et où tout le procès d'Annalise bascule en sa faveur quand Nate décide de pardonner et d'être un outil de la justice réparatrice avec l'ouverture de son centre.

Ce qui reste le coeur de cette fin de série c'est - à juste titre comme toute fin de série se doit - les personnages. Ce final a le bon goût d'alterner entre des éléments très frustrants mais mérités et beaux en un sens : Connor qui mérite le moins de tous les K5 de passer du temps en prison mais qui est aussi celui le plus rongé par la culpabiliité et qui finit par y passer une partie de sa vie, Michaela qui n'a jamais semblé être si dérangé ou avoir trop souffert durant toute la série, qui finit seule, sans amie, et qui reste fidèle à ses ambitions sans trop de regrets (très joli move de la part du final d'avoir passé du temps à ce qu'elle évoque brièvement son passé : ce n'est pas parce que quelqu'un ne se plaint pas qu'elle ne souffre pas, et le fait de l'avoir laissé sur une position détestable est en accord avec son personnage par définition un peu antipathique tout en honorant ses fans).

Et bien sûr les deux très grosses victimes du final, Bonnie et Frank, qui étaient franchement destinés à y rester dans une double-fin très belle, très soapesque, très Roméo et Juliette, assez parfaite.

Mais en même temps toutes ces fins sombres et ces trous et scènes ouvertes à interprétation permettent de donner un côté très mérité à toute la partie happy-ending, globalement majoritaire. C'est Coliver, Laurel, et surtout Annalise qui a droit à une happy-ending, un témoignage et un message clair que fait passer la série, car je pense que personne n'aurait parié là-dessus, soit car ce n'est pas en accord avec le côté sombre de la série, soit parce que ça paraîtrait facile et peu mérité. La technique du "flashforward extrême" qui fait hommage une dernière fois à la pirouette préférée de la série donne en fait tout son sens, permettant de créer des ellipses, du non-dit, mais également une dose d'émotions incroyables.

Bon, l'accent hispanique un peu pétée de Wes... pardon, Christopher, pas mon idée préféré du final ce retour, ça reste une superbe preuve de "la boucle est bouclée".

Une fin de série vraiment parfaite à l'émotion incroyable. Tout se déroule si vite, si peu de choses sont dites et pourtant toute l'émotion est là. Bravo et adieu, Annalise et les autres. Vous pouvez prendre du repos bien mérité.

2 réponses
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Avatar Stean Stean
Membre
Avis favorable Déposé le 17 mai 2020 à 12:34

Une série qui aura commencé très très fort pour subir une baisse de qualité indéniable au fil des saisons... Réussir à boucler la sixième et dernière - sans laisser les spectateurs sur leur faim - relevait donc du miracle. 

Cependant, force est de constater que les scénaristes ont réussi leur pari et - moi le premier - il faut admettre que ce fut une conclusion presque parfaite. Toutes les principales intrigues ont connu une conclusion (plus ou moins satisfaisante) et les dernières minutes du series finale nous touche droit dans le coeur.

Merci pour tout Annalise Keating, personnage exceptionnel qui restera dans les annales comme étant la femme badass ultime de la télévision.


18

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Galax a noté cet épisode - 18
08 juin 2020
Avatar de Stean
Stean a noté cet épisode - 18
17 mai 2020

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