Hunter × Hunter
Hunter x Hunter
Gon est un jeune garçon intrépide et aventureux qui vit chez sa tante Mito. Son rêve : devenir un Hunter, comme son père. Les Hunters forment une caste à part. Ce sont des personnes qui ont dédié toute leur existence à la recherche d'espèces rares, de mets inconnus, de territoires inexplorés ou encore de ...
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| Terminée | JP | 23 minutes |
| Science-Fiction & Fantastique, Action & Adventure, Animation, Comédie, Drame | Fuji TV, | 1999 |
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1.54 -
Hisoka X Alliance X Chasse à l'Araignée
Hisoka × Alliance × Spider Hunting
Kurapika a réussi à capturer Uvo mais les autres membres de la Brigade comptent bien le délivrer...
Diffusion originale : 27 janvier 2001
Diffusion française :
27 janvier 2001
Réalisat.eur.rice.s :
Yukihiro Matsushita
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
Hisoka est super fun et est vraiment le liant entre tous les arcs (ou presque) jusqu’à maintenant, nous laissant constater aussi par nous-mêmes à quel point on a fait du chemin depuis l’examen. Son intégration à la brigade est super naturelle d’autant qu’il est en fait complètement en couverture à peine assumée pour affronter le chef. Ce qui semble être limite clair aux yeux de Kuroro justement. Les membres de la brigade sont vraiment dans la même vibe que Kurapika, a tous avoir des histoires et motivations personnelles secrètes, tant qu’ils contribuent à l’effort commun.
L’alliance proposée Kurapika/Hisoka est vraiment plutôt jouissive, d’ailleurs.
Il faut aussi noter à quel point le fait que la brigade soit d’une telle nonchalance, constamment à don’t give a fuck, à peine troublée par Uvo, tuant sans prévenir des personnages pourtant assez importants (cette fois, c’est Darzolne, le bras droit de la mafia Nostrad avec son katana de nen, qui y passe encore brutalement).
Il y a vraiment une gestion des tons qui donne un aspect comique pesant très cool, et une gestion exemplaire du hors-champ. Notamment quand la brigade se fait apparemment capturée par un Injyuu (mercenaire de la pègre) avec un Nen de shift de dimension par un mouchoir (encore une idée à la fois enfantine et très bien exécutée). On nous révèle ensuite que tous sauf 1 (qui était “mal placé” dans la voiture) ont en fait évité le piège. Puis la prochaine fois qu’on les revoit, on nous fait comprendre qu’ils ont tué tout le reste des Injyuu très facilement, ce qu’on n’a aucun mal à croire vu la démonstration de force qu’on a eu de pas mal d’entre eux. Même pas besoin de montrer la plupart de leurs Nens.
En parallèle, la partie interrogatoire de Uvogin était aussi pleine de tension et de bonnes idées. Uvo se révèle beaucoup plus malin que prévu derrière sa montagne de muscles, et ne garde comme trait cliché de son archétype que son désir de vengeance un peu vain et idiot à la fin (mais cohérent avec le fait que les membres de la brigade peuvent vaquer à leurs occupations personnelles s’ils le souhaitent).
Et puis il y a un truc qui claque, c’est le fait qu’il est directement impressionné par Kurapika et sa chaîne. On ressent pour la première fois qu’Uvo respecte la force de son adversaire, voire même a peur, et ça, couplé à toute la démonstration de différences de niveaux colossales qu’il y avait déjà dans les épisodes précédents entre les Hunters de la famille Nostrad, puis les Injyuu, puis la brigade fantôme, ben on se dit que si Kurapika est encore au-dessus, ça en jette.
Et en effet, c’est le moment parfaitement choisi pour que l’anime nous révèle enfin le fameux “contrat” que Kurapika a établi, le règlement qu’on nous a teasé depuis quand même presque 8 épisodes et qui peut le rendre aussi fort malgré son inexpérience pratique : il a juré n’utiliser sa chaîne d’emprisonnement que pour capturer des membres de la brigade. Cette idée très simple de serment pour booster un pouvoir est très intuitive mais résolument originale et très bien exécutée, un peu comme tout l’anime en vrai.
On nous glisse même aussi qu’il parvient à avoir maximiser ses capacités de Renforcement, grâce à la simple force de sa volonté finalement. C’était la même chose avec Uvo qui n’a pas qu’un corps d’acier, mais un mental de fer aussi, et c’est cela qui le distingue. Encore une fois ça s’inscrit très bien dans le bel enseignement de l’anime, qui dissimule toujours derrière son action une réflexion avant tout.
L’arc passe la seconde et c’est vraiment très chouette.