Hunter × Hunter
Hunter x Hunter
Gon est un jeune garçon intrépide et aventureux qui vit chez sa tante Mito. Son rêve : devenir un Hunter, comme son père. Les Hunters forment une caste à part. Ce sont des personnes qui ont dédié toute leur existence à la recherche d'espèces rares, de mets inconnus, de territoires inexplorés ou encore de ...
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| Terminée | JP | 23 minutes |
| Science-Fiction & Fantastique, Action & Adventure, Animation, Comédie, Drame | Fuji TV, | 1999 |
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1.63 - Spider × Corpse × Fake
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Diffusion originale : 17 janvier 2002
Diffusion française :
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
Kurapika dévoile plus précisément le fonctionnement de son contrat et c’est si bien joué dans les règles du jeu de Nen ! A la fois du point de vue in-universe de son personnage débutant qui arrive à rivaliser avec des personnes surpuissantes, que du point de vue extra-diégétique où on voit que l’auteur commence vraiment à s’amuser avec les concepts qu’il a créés.
L’OAV est placé exclusivement sous l’intitulé “Phantom Brigade” et en effet ici encore ils sont pleinement au centre, avec de plus en plus de signes qu’ils sont loin d’être cette bande d’assassins impitoyables prêts à sacrifier leurs membres pour le bien de la troupe, mais une somme d’individus voire d’amis (Nobunaga et Uvo, clairement) qui ont tissé des liens en parallèle de leurs actions de gang… Voire même, avant l’existence de leur gang ? Ils sont finalement un peu tout l’inverse de la famille Zoldyck. Ils viendraient même d’une enfance commune, à en juger par le très bref flashback souvenir du chef Kuroro ?…
Le chef arrive bien sûr à remettre les pendules à l’heure et penser au groupe en tant qu’unité, en évoquant les pouvoirs les plus précieux, la rationalité, et non les sentiments. Mais tout de même, sans aller jusqu’à connaître chacun des membres, et bien loin d’entamer des redemption arcs clichés, la brigade possède ce côté “peur de l’inconnu” et “attrait pour l’inconnu” qui fascine, avec des sentiments très paradoxaux d’avoir envie d’aimer ces assassins.
L’épisode dévoile d’ailleurs plus tard que 1) ils viennent tous du même endroit (pour les membres originaux, sans doute) donc ont bien des liens affectifs et sont plus amis que collègues, 2) leur endroit d’origine, Yusei, semble être une sorte de bidonville politique laissé à l’abandon mais utilisé par les riches pour des contrats d’assassinat. Cette idée de ville décharge qui produira une “famille de vie” qui s’en sortira, change quelque peu les perspectives qu’on a sur eux. Et puis en termes de lore c’est assez zinzin car même si tout est non-confirmé (les personnages n’en savent pas plus que nous), il n’est pas difficile de comprendre, dans un épisode qui rappelle que Kurapika a pu être surpuissant grâce à un contrat de Nen fort, que le chef Kuroro “Lucifer” qui possède le Nen le plus OP de l’univers et qui a des marques de symboles sataniques, a certainement fait un pacte avec le diable pour se sortir, lui et ses camarades, de leur bidonville.
C’est très cool, mais à nouveau, assez suggéré, juste avec ce qu’il faut de réalisme dans un univers débordant de fantaisie.
Autrement, la prédiction sous forme de poèmes du Nen de Neon récupéré par Kuroro est emprunte d’une mélancolie assez belle et donne le ton à cette fin d’arc. L’image du calendrier est sympa, et le fait qu’elles concernent tout le mois (donc des événements à la fois passés et futurs) est assez génial pour nous familiariser à leur interprétation. On nous fait ainsi du teasing de ce qu’il y a à venir sur la base d’explications passées. En plus, la fausse prophétie qu’Hisoka arrive à monter en deux-deux qui sème un peu la panique est super bonne également, entre vérité et mensonge, de quoi berner tous ses collègues qui restent sur leur garde.
L’anime rappelle constamment que ses personnages sont bien trop forts pour tout le monde (le chef utilise un pouvoir de téléportation instantanée que personne ne comprend, par exemple), et même à travers le mensonge d’Hisoka, ils comprennent une bonne partie des pouvoirs de Kurapika.
Bref c’est un épisode typique Hunter : sous couvert d’être lent et de nous amener dans une direction connue à l’avance (Gon et Kirua vont aider Kurapika, les Araignées vont rester pour le combat), il est super intéressant. C’est du full dialogue blabla dans des huis-clos, avec derrière beaucoup de lore, d’intrigue, de micro-rebondissements et de suspens, de façon assez exemplaire, tout nous donne furieusement envie que l’arc avance !