Hunter × Hunter
Hunter x Hunter
Gon est un jeune garçon intrépide et aventureux qui vit chez sa tante Mito. Son rêve : devenir un Hunter, comme son père. Les Hunters forment une caste à part. Ce sont des personnes qui ont dédié toute leur existence à la recherche d'espèces rares, de mets inconnus, de territoires inexplorés ou encore de ...
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Terminée | JP | 23 minutes |
Science-Fiction & Fantastique, Action & Adventure, Animation, Comédie, Drame | Fuji TV, | 1999 |
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1.66 - Hostages × Insignificant Bugs × Communicated Emotions
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Diffusion originale : 20 février 2002
Diffusion française :
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
La tension atteint un stade maximum à chaque plan ! L’anime verse à fond dans un rythme où les personnages et l’intrigue prennent 10 minutes à anticiper des scènes de micro-secondes (comme la fameuse “seconde dont Kurapika a besoin pour capturer une araignée”). Cela lui donne un style vraiment atypique basée sur l’anticipation, l’analyse de toutes les variables, la logique implacable qui se confronte souvent à l’intuition. Et finalement c’est aussi extrêmement “réaliste” paradoxalement, puisque clairement ce genre d’affrontements ne feraient jamais long feu : c’est l’anticipation qui donne le frisson.
C’est d’autant plus cool que très souvent, les personnages ont tort sur ce qu’il se passe (Kurapika qui pense que Squala est safe, la Brigade qui ne comprend toujours pas que Gon et Kirua mentent pour Kurapika, ou qui ne capte pas les indices laissés par Leolio), ce qui vient vraiment rendre dynamique et complexe les analyses de toutes les situations, sans rendre toutes les déductions OP et clichées. Finalement, ça aide à l’impression qu’on ne suit pas des robots mais bien des personnages, qui ont leurs limites humaines dans ce monde superhumain, ce qui les rend attachants même quand ils ont peu de temps de backstory.
Tout est dans la préparation et le présentiment, ce qui au fond contamine le spectateur et nous plonge dans le même état de “Hatsu” permanent, c’est très bien joué.
Et du coup, quand vient vraiment le temps du dénouement avec l’action “d’une seconde” tant attendue, c’est méga impressionnant car par contraste ça bouge super vite. C’est Machi qui capture Gon et Kirua en deux-deux, c’est Nobunaga qui tranche la tête de Squala dans une séquence visuelle à l’animation et à la direction artistique vraiment superbe.
Le personnage de Pakunoda dégage aussi un charisme incroyable, avec des traits féminins ultra exagérées typique d’un shonen, qui est contrasté par une démarche ultra masculine et un visage très dur, fermé et finalement le plus menaçant de tous.
Son pouvoir est une tuerie avec ces balles de Nen (le Nen, cette boîte à outils à n’importe quoi, qui est décidément géniale !) qui enclenche la séquence où la brigade apprend enfin qui est leur ennemi à la chaîne. Tout le souvenir de Squala est présenté comme des bribes d’une rediffusion télévisée, ce qui est assez génial. Les témoins de la scène, qui n’en reviennent pas de toutes les dingueries de Nen qui se déroulent devant eux (et de la noirceur de la scène), évoquent même à un moment qu’on dirait “une émission télé”. Et il est sûrement là le vrai tour de force de Hunter, c’est de nous plonger tellement dans l’univers qu’on en oublie qu’on regarde un show.
Au mileu de tout ça, il y a quand même le temps pour quelques bons échanges développant les personnages : Senritsu qui engueule Kurapika (à raison), Gon qui confronte Kuroro sur la raison de tous leurs meutres, ce qui perturbe le chef de la Brigade Fantôme - encore une fois, l’innocence de Gon va-t-elle atteindre une figure plus forte que lui ?
Très très bel épisode, qui nous plonge en plus dans une tension ultra palpable avec cette prise d’ôtage finale dans l’attente que tout pète, très vite. J’ai l’impression que ça fait 8 épisodes que je dis ça, mais c’est parce qu’à chaque micro-explosion, il y a un désamorçage qui promet tout de même un futur climax encore mieux. L’escalade finira bien par s’arrêter !