Hunter × Hunter
Hunter x Hunter
Gon est un jeune garçon intrépide et aventureux qui vit chez sa tante Mito. Son rêve : devenir un Hunter, comme son père. Les Hunters forment une caste à part. Ce sont des personnes qui ont dédié toute leur existence à la recherche d'espèces rares, de mets inconnus, de territoires inexplorés ou encore de ...
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| Terminée | JP | 23 minutes |
| Science-Fiction & Fantastique, Action & Adventure, Animation, Comédie, Drame | Fuji TV, | 1999 |
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1.69 - Exchange × Revenge × Judgment Chain
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Diffusion originale : 17 avril 2002
Diffusion française :
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
C’est amusant quand on y pense, que là où Kuroro pensait avoir trouvé en Kurapika la faiblesse fatalement exploitable de son amitié avec Gon et Kirua tenus ôtage, en réalité c’est sa propre troupe qui ne peut se détacher de lui par respect/camaraderie/amitié, qui entraînera leur chute.
Tous les personnages l’ont compris, sauf, ironiquement, Kurapika et Kuroro. Ce dernier est privé de sa parole et est à la merci de l’affection de Pakunoda et ses compagnons. Kurapika quant à lui, ne fait le bon choix que parce qu’il souhaite sauver Gon et Kirua avant tout, mais non sans que cela ne le ronge de ne pas comprendre les raisons de ses ennemis de coopérer avec lui. Même Senritsu est plus perspicace que lui.
Cela lui aurait été sans doute plus facile, et plus à son goût, de faire face à la brigade au complet prête à combattre, même en sachant que cela impliquerait Gon et Kirua morts.
En étant aussi anti-climatique l’anime est, comme toujours, très pertinent là où on ne l’attend pas forcément. Là encore, ça vient de Gon, qui, de nulle part après n’avoir virtuellement rien fait d’utile de l’OAV, l’ouvre de façon sans filtre comme il en a l’habitude. Il vient donner une leçon toute en innocence et en imprudence aux assassins qui l’entourent. Là où on attend tous (même Kurapika qui se repose à 100% sur Senritsu pour toutes ses requêtes) une ruse, une manipulation, ou bien un trick de Nen, la vérité c’est qu’aucun groupe n’a envie de passer à l’action (même s’il y a des individualités différentes) car ils veulent finalement avant tout sauver plus que tuer.
La petite séquence comique où Phinks menace Gon de le tuer s’il fait un pas de plus, ce à quoi Gon répond “aucune chance… car je ne ferai pas un pas de plus” en le trollant, c’est encore une fois un assez joli contrepied à un shonen bourré d’action sans queue ni tête où l’émotion passe au second plan : oui, c’est débile de se mettre en danger, et donc le héros ne le fera pas, à la place, il y a de la discussion et des négociations. Même rationnellement, il vaut mieux s’en tenir à l’échange, cf. l’argument de Franklin — comme certains membres sont réticents à l’idée de ne pas sauver le chef, même si pour Franklin c’est le mauvais choix, si l’araignée se déchire de l’intérieur c’est le pire résultat possible, donc il faut laisser Pakunoda agir.
Pakunoda semble avoir achevé une transformation lorsque Gon lui dit à la fin que c’est justement parce que Kurapika est leur ami qu’il ne veut pas qu’il tue quelqu’un, ce qui est plus ou moins l’exacte conclusion opposée du mode de vie de la Ryokan, leur chef les demandant de le suivre et de tuer par amour, pour ainsi dire. Encore une fois, les propos de Gon sont simples mais humains, et peuvent surprendre par leur maturité d’écriture de la bouche d’un enfant (donc dans des mots très simples). Ce n’est pas un héros qui dit juste que c’est mal de tuer et qu’il faut stopper les méchants (alors qu’ils sont instoppables à leur niveau), mais bien qu’il faut protéger ses amis d’eux-mêmes.
La seule chose qui peut désormais vraiment amener une conclusion explosive contraire au parti-pris plus “psychologique” de l’arc, ça serait l’intervention d’Hisoka suite au cliffhanger. Ce dernier se cache clairement derrière la silhouette finale, ayant échangé de place avec Irumi, ce qui est révélé lors d’un plan où on voit Irumi sous les traits d’Hisoka qui rate son jonglage de cartes.