Hunter x Hunter (2011)
Gon Freeccs a presque douze ans, et son rêve est de devenir hunter (chasseur en anglais). Les hunters sont des aventuriers d’élite qui peuvent être chasseurs de prime, chefs-cuisinier, archéologues, zoologues, justiciers ou consultants dans divers domaines. Son père, Jin Freeccs, qu’il ne connaît pas ...
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| Terminée | Japonaise | 25 minutes |
| Adventure, Animation, Anime, Drama, Fantasy | NTV (JP), Nippon TV | 2011 |
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2.76 -
Un Seul Mot
The Word x Is x You
Pufu espère toujours se débarrasser de Komugi. Le roi déploie à nouveau son En et repère Werrufin qu'il soumet à un interrogatoire. Le secret de Pufu est alors menacé.
Diffusion originale : 18 juin 2014
Diffusion française :
18 juin 2014
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :

Dans un montage d’intro sublime, Togashi rattache la Zero Rose Bomb à tout ce qui représente le pire de l’humanité, et toute la société y passe : le monde capitaliste, inégalitaire, en guerre, débordant d’opulance et de misère, l’état policier, spéciste et carnivore, contre-nature… l’arc ne se cache plus et ne se revendique pas subtil. C’est hyper noir, bien mis en scène, et au service d’un arc qui a beau être inégal dans son rythme, savait dès le début où il comptait aller. Le twist sur la nature de la rose vient aussi sans aucun problème effacer toute amertume qu’on aurait pu avoir sur l’issue du combat Netero/Meruem et la réincarnation de ce dernier. L’arc était fini depuis bien longtemps : le dernier quart de l’arc ne servait qu’à tuer l’humanité de Gon et faire naître celle des chimères.
L’épisode est ensuite un jeu de dupes entre 3 esprits, à savoir Meruem, Pufu et Wulfin, qui sont tous contaminés par un mal inarrêtable : un sentiment d’humanité extrême. Ce qui est génial c’est bien sûr la façon dont ça se manifeste complètement différemment. Hostilité, dévotion, obsession : il n’est ici jamais question de savoir qui a tort ou raison, qui est dans le bien ou dans le mal, et on oublie à chaque instant qu’on regarde des “antagonistes”.
Le build-up final mettant en scène la vie humaine et chimère de Welfin qui défile devant ses yeux (aussi bien physiquement et mentalement, dans des plans rendus encore meilleurs grâce à une animation comique de qualité) aboutit à l’apothéose d’un seul nom : Komugi. Je suis aussi fan du cri du coeur final de Welfin qui fait exploser son humanité en établissant le roi de NGL comme son vrai roi, suivi de Meruem qui, au lieu de le tuer sur le champ… l’ignore. Meruem renonce définitivement à son statut de “roi”, au grand damn de Pufu, qui comprend la futilité de sa mission depuis le début. Le roi est mort, vive le roi ?