Inside Man
A prisoner on death row in the US, a vicar in a quiet English town, and a maths teacher trapped in a cellar cross paths in the most unexpected way.
En cours | GB | 60 minutes |
Drame, Mystere | BBC One, | 2022 |
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1.04 - Épisode 4
Episode 4
As events spiral out of control, Jefferson Grieff prepares to face execution - and time is also running out for Janice Fife in the cellar. An increasingly desperate Harry Watling struggles to do the right thing - but can he stay on the side of the angels and still keep his wife and son safe?
Diffusion originale : 04 octobre 2022
Diffusion française :
04 octobre 2022
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
La tartinade moffatesque comme on l'a rarement vue, it's Dracula episode 4 all over again.
1 heure autour d'un chauffage défectueux, j'avais pas vu un truc aussi palpitant depuis le fax d'Eddie dans Desperate Housewives. Et la fameuse Janice décrite comme une femme d'une redoutable intelligence pendant 3 épisodes qui ne se doute pas un instant du plan du vicaire...
4 grands moments quand même dans cet épisode : l'interrogatoire de Mary dans l'appartement de Janice qui a l'air improvisé par les 2 actrices tellement tout est ridicule, la chute dans les escaliers de Lydia west filmée comme du Plus Belle la Vie (scène qui ne sert à rien en plus), la femme du vicaire qui se fait percuter par un camion parce que pourquoi pas après tout et le grand moment d'acting psycho du fiston Moffat qui m'a donné des frissons (de honte). Même Tennant n'arrive pas à défendre sa scène de craquage finale totalement ridicule (on aura compris que Moffat aime beaucoup la catchphrase "I am the fucking vicar", mais trois fois par épisode, "ça fait beaucoup là quand même").
Bon, on passera sur l'absence de réponse autour du mystère principal (c'est Moffat, on s'en doutait un peu), mais la série ne tient donc que sur son propos de base, "everyone can be a murderer", malheureusement bien trop léger pour soutenir 4 heures de programme, surtout quand l'écriture est aussi alambiquée pour tenter de prouver cela. On ne reviendra même pas sur la tentative de discours sur les violences faites aux femmes, pourtant scène d'ouverture de la série, qui n'aura abouti à rien, nada, niente.
Bref, avec Dracula c'est un nouveau échec pour Moffat qui semble avoir perdu son mojo et être définitivement prisonnier de ses tropes et ne plus avoir grand chose à raconter d'intéressant. Tout le monde peut sans doute devenir un meurtrier, mais c'est assurément bien plus difficile de devenir un bon scénariste.
Je savoure cet avis comme Un bon milk shake.
il sera sur ma tombe je pense