Globalement, je trouve cette saison 2 moins bien écrite que la première et cet épisode en sédimente tous les défauts. Car si on nous montre que le rôle de la belle-mère cool que tient Prune envers Alma arrive à ses limites (et cela est plutôt bien fait), j’ai le sentiment que la saison s’éparpille beaucoup trop. Entre la pièce de théâtre, la mise en retrait de Francis et d’Ernest, Jacob, le triangle « amoureux » avec Michka, on est plus proche d’un gâteau mille-feuille dont on empile les ingrédients sans chercher la cohérence du bon gout. Et on tombe même parfois sur des morceaux malaisants (en gros, dès que Michka apparait à l’écran, notamment ce roulage de pèle en gros plan). Cet édifice pas très stable finit par s’écrouler totalement lors du final de l’épisode, lorsqu’Alma balance à tous combien Prune est une personne assez toxique, effet assez frappant, mais dont la lourdeur reste sur l’estomac