Reprise assez poussive pour cette sixième et dernière saison.

Si Astier semble conserver ici la maîtrise dramatique et de son alliance avec la patte comique de la série si durement acquise en saison 5, le changement total de contexte et d'époque est assez déroutant et demande un temps d'adaptation conséquent où le show patine un peu, n'étant ni vraiment drôle, ni vraiment prenant, surtout que le tout est quand même très lent à démarrer sur des intrigues pas des masses folichonnes (s'il est vite fait plaisant de voir la vie Romaine d'Arthur 10 minutes, y consacrer tout un épisode, surtout vu tout ce qu'il y a a raconter sur le passé de la série, ça semble accorder légèrement trop d'attention à des détails sans grande importance), et une fois que c'est le cas, l'épisode est quasi terminé.

Mais la simple perspective de découvrir les origines de Kaamelott, combiné à la surprise du concept de conclure sa série sur une saison préquelle, surtout à la vue de ce qu'il s'est passé en fin de Livre V, et la joie procurée au à la simple apparition finale de Léodagan suffit largement à l'idée de découvrir la suite au plus vite. Et nul doute que l'ennui relatif à cet épisode d'exposition disparaîtra à mesure que les enjeux se dessinerons et prendront de l'ampleur. Espérons le en tout cas que Rome deviendra vite aussi drôle que Kaamelott, car sinon on risque de souffrir côté humour cette saison ...