Kim Kong
Mathieu Stannis, réalisateur à succès, est kidnappé par les agents d’une dictature asiatique. Le leader local est un grand amateur de cinéma. Excédé par la nullité des productions de son pays, il exige que Mathieu mette en scène une nouvelle adaptation de King Kong, dont il a personnellement écrit le ...
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Terminée | Française | 55 minutes |
Comédie, Mini-série, Comedy, Mini-Series | Arte | 2017 |
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1.01 - Épisode 1
Episode 1
Réalisateur blasé et dépressif de films d’action à gros budget, Mathieu Stannis est kidnappé par un dictateur asiatique pour tourner l'adaptation (très) personnelle de "King Kong" que ce despote féru de cinéma a écrite lui-même. Dans un pays entièrement inféodé aux sautes d'humeur d'un "Commandeur" fou et sanguinaire, l'ambassadeur français fait mollement comprendre au prisonnier qu'il n'a d'autre choix que de s'exécuter. Les premiers jours de tournage sont catastrophiques, entre l'éternel sourire de Choi, délégué aux Arts visuels et plastiques chargé de superviser la "motivation" de la troupe, les aboiements d'une chef op aux allures de kapo ignorant tout du cadre et les grimaces patriotiques de la jeune première, Yu-Yu…
Diffusion originale : 14 septembre 2017
Diffusion française :
14 septembre 2017
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Avis défavorable | Déposé le 01 octobre 2017 à 14:58 |
J'aborderai d'abord mon avis sur la forme : la série confirme une nouvelle tendance (qui n'est en fait plus si récente) des séries françaises, notamment celles qui passent sur arte, canal+ et france 2, qui deviennent de plus en plus exigeantes et ambitieuses. Sur ce point, c'est plutôt une confirmation et il n'y a rien à redire. Jonathan Lambert est même convaincant dans ce rôle à contre emploi. Je passe maintenant au fond, et là j'avoue que c'est une réelle catastrophe. L'idée aurait pu être excellente, si tout ce déballage avait été assumé clairement comme une critique d'une vraie dictature, la Corée du Nord. Seulement ici on ressent bien l'état d'esprit de certains français, et de certains autres expatriés qui ont trouvé l'herbe plus verte ailleurs, qui me donne souvent la nausée : champions du monde de la généralisation, meilleurs donneurs de leçons qui soient, et experts en mauvaise foi. On a donc ici décidé de généraliser, avec une sorte de patchwork de dictatures asiatiques, celles assumées (la Corée du Nord...) et celles décrétées comme telles par les bien pensants occidentaux (la Chine...). Curieusement, le régime d'extrême droite très critiquable du Japon est ici totalement épargné. Le tournage se fait donc en Thaïlande, le dictateur ressemble à s'y méprendre à celui que nous connaissons tous, et les protagonistes asiatiques parlent le chinois mandarin. D'ailleurs à ce sujet, et pour finir, je pense que quand on se lance dans un projet si ambitieux et qu'on marche sur des oeufs, outre le fait d'éviter les clichés qui, à la limite, pourraient passer pour du second degré, il est nécessaire et indispensable de maîtriser le sujet et de ne pas faire d'approximations. Or j'ai lu dans une interview de Jonathan Lambert qu'il affirme que les protagonistes parlent le cantonais. NON, c'est bien le mandarin, ce qui n'a rien à voir. Ceci est bien représentatif de mon propos : on a des donneurs de leçons qui ont une vision partielle et approximative de ce sujet épineux, et qui délivrent donc un message forcément biaisé, donnent une leçon forcément bancale. Si c'est moins balourd que le très ressemblant "The interview", qui au moins assume sa cible, ça n'en reste pas moins dangereux dans le sens où la généralisation n'a jamais rien donné de bon. J'aurais adoré découvrir dans cette série une critique assumée des vraies dictatures, et donc un centrage uniquement sur la Corée du Nord, mais je n'aime pas cette idée qui entretient le flou et attire vers les plus gros amalgames populaires de nos pays occidentaux moralisateurs. |
Avis favorable | Déposé le 22 septembre 2017 à 09:37 |
C'est effectivement très sympathique, nettement moins guignolesque que l'on pouvait le craindre et tristement d'actualité. Si l'épisode connaît quelques longueurs, notamment en répétant un peu trop ses gags avec l'équipe de tournage, il faut saluer l'interprétation géniale de Jonathan Lambert, dépité du début à la fin, bien loin de ses personnages hauts en couleur sur le plateau de notre Lolo national. |
Avis favorable | Déposé le 16 septembre 2017 à 00:26 |
Pilote fort sympathique pour cette mini-série française originale. Même sans rire aux éclats l'ensemble a un certain charme et un comique de situation constant à l'écran qui fonctionne plutôt bien. La direction du scénario à la fin de ce pilote est un peu prévisible mais a le mérite de laisser la série sur une voie propice à beaucoup plus de rebondissements. Tout cela a l'air prometteur pour les deux parties suivantes ! |
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant cette série. Je connais Jonathan Lambert à travers la chaîne Comédie et des rôles hauts en couleurs, type Damien Baïzé. Alors forcément, le voir en réalisateur complètement blasé est presque rafraîchissant.
Pour autant, en connaissant justement le personnage, je pensais que l'ensemble allait être un peu plus déluré. Dans la même veine que "The Interview", justement. Là, tout est relativement lisse et presque plat par moment.
A voir comment le scénario évolue.