C'est sans doute totalement involontaire, mais l'épisode est une excellente radiographie de ce que subissaient les femmes au travail avant le début de prise de conscience de MeToo (oui, le début, parce qu'il y a encore du boulot). Entre Joël qui pense que comme Jennifer a couché avec un homme de la boite, elle est une fille facile et que donc il tente sa chance, Gilles qui confond entretien d'embauche et "date" et Paul qui fait la tête à Leatitia car elle ne le considère que comme un ami et non comme un potentiel love interest, c'est la fête du caleçon sale. Et avec tous ces hommes qui envient, à degrés diverses, Didier qui, lui, enchaine les conquêtes féminines en mode beauf sans considération, on assiste presque à la naissance des Incels, ces célibataires involontaires qui préfèrent haïr les femmes plutôt que de remettre en question leurs comportements. 

En tout cas et malgré tour, ce sexisme ambiant révèle des passages bien rigolos et encore une fois, c'est Joël qui m'éclate le plus (ah sa tête de chien battu quand il repart avec le couple échangiste.)