Franchement, c'est épatant. Tout est tout le temps inventif. Partout. Les scènes des rêves sur chaque personnage, c'est fabuleux et ça révèle bien plus sur la personnalité de chacun d'un qu'un simple dialogue.

Impec.

Visuellement, c'est toujours au top, chaque scène est hyper-réfléchie et se veut le plus originale et déstabilisante possible. Les voyages dans les labyrinthes mentaux sont une excellente idée.

Il y a eu aussi deux moments très beaux, assez émouvants : l'histoire de Melanie raconté sur un écran (simple, mais terriblement efficace) et lorsque Cary tente de fusionner avec une Kerry catatonique.

Mais malgré ça, j'ai un peu trop souvent regardé ma montre. Cinquante minutes de nawak, c'est un poil trop.

J'ai beaucoup aimé cet épisode. J'ai trouvé qu'il faisait preuve d'énormément d'ingéniosité, sans tomber dans le spectaculaire à l'excès.

Qu'il s'agisse de la scène introductive, du destin de Lenny, ou bien des intrusions dans les labyrinthes des différents personnages, tout fonctionne plutôt bien et nous donne envie de continuer.

Les contours de la saison persistent à être assez bien tracés, mais si c'est fait de manière aussi inventive que lors de cet épisode, cela ne me dérange pas le moins du monde.

Dernier point (car oui, vous pensiez que j'étais passée à côté du commentaire ci-dessous, bande de coquinous, mais pas du tout !) : l'esprit de Lynch continue de planer au dessous de la série. Preuve en est avec cette vache qui disparaît et réapparaît a priori sans raison apparente (toute ressemble avec un cheval n'est sans doute pas fortuite).

Toujours aussi bon Legion, on pourrait presque (je dis bien presque) la comparer à Lynch.

J'ai adoré la scène où Farouk explique à David ce qu'est réellement un vilain, sa signification et lui exprimé ses besoins. D'ailleurs, j'aime bien quand Cary reprend David sur le fantasme de Ptonomy dans son labyrinthe et le qualifie de désir profond. Un désir profond n'est-il pas en "réalité" un fantasme ?

H U R R Y