Moins catastrophique que le précédent mais pas foufou non plus. l'intrigue policière est encore une fois bien secondaire même si plus présente que dans l'épisode précédent.

Encore une fois, beaucoup de remplissage et d'intrigue secondaire : la commissaire/le légiste qui répète le même numéro depuis deux épisodes, le directeur qui fait des trucs, Beretta qui se découvre une passion pour la musique (encore que celle-ci est léie à l'enquête donc ça passe), Rose qui comble avec une intrigue peu crédible avec Thoma VDB, deux ex-Machina qui apporte les preuves et indices au compte goutte, quand ça sert 'lintrigue 'oh tiens, j'avais piqué ça chez l''autre il y a 30 minutes d'épisode et j'ai pris le temps de le lire tout à l'heure, ça peut peut-être être utile'.

On sent que les acteurs sont appliqués, la reconstitution des années 70 est crédible mais c'est le scénario qui pèche. Pas forcément à cause d'une intrigue policière mal ficelée mais vraiment à cause du remplissage de l'épisode, trop présent et qui dillue toute la partie policère. Au final, réduit à 45 minutes et avec un minimum d'intrigue secondaire, ça aurait été beaucoup mieux. D'autant qu'à déjà multiplier les personnages et les intrigues secondaires dès le départ, ça va vite s'essoufler.

Bref, la série semble suivre la voie déclenchée en fin de saison 2 au détriment de l'essence original de la série. Je pensais que c'était l'époque/les personnages qui commençaient à ronronner et qu'un changement serait salutaire. Le changement a eu lieu mais force est de constater que c'est peut-être les créateurs qui ronronnent.