Un peu comme dans Scoubidou où le méchant était grillé au bout de 5 minutes.
Fake news ! Il est impossible de cramer le méchant dans Scoubidou avant l'enlevage de masque !
Inspiré par les aventures d'Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur Assane Diop décide de venger son père d'une terrible injustice.
En cours | Française | 48 minutes |
Action, Crime, Drama | Netflix | 2021 |
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Assane élabore un scénario pour entrer en contact avec un détenu qui peut le renseigner sur la mort de Babakar. Anne Pellegrini avoue un lourd secret.
Diffusion originale : 08 janvier 2021
Diffusion française :
08 janvier 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Louis Leterrier
Scénariste.s :
François Uzan
,
George Kay
Guest.s :
Avis favorable | Déposé le 22 janvier 2021 à 15:46 |
L'échange de prisonniers est hallucinament con. Lupin se balade dans la prison comme si c'était son T2. En sous-texte, il y a ce p'tit côté (très léger) Omar Sy VS le racisme systémique, que je trouve plutôt plaisant, mais qui ne va malheureusement pas très loin. L'autre gros soucis, c'est le scénario global, avec ce suspens ultra haletant (non), sur l'identité du méchant final. Un peu comme dans Scoubidou où le méchant était grillé au bout de 5 minutes. |
Omar Sy est toujours bien et ce second épisode est encore plus engageant que le premier.
Bon, le gros problème c'est qu'on a la sensation que le scénario se croit claaairement beaucoup plus intelligent qu'il ne l'est vraiment : les flics sont complètement à la ramasse (un portrait robot de Paul Sermine qui était au Louvre ? une recherche inversée depuis sa photo Wikipédia pour voir son identité ? Non ! Juste un mec qui lit Arsène Lupin et se branle sur des anagrammes !), et les plans d'Assane tiennent toujours à un rien : il se change à la vue de tous dans le parc, l'infiltration à la prison est une surenchère de coup de bol, etc.
Si on passe outre ça (et toujours ces parallèles avec le livre trop relous), c'est assez fun. Le coup de la lettre du père qui donne un jeu de piste sur un mec puis un livre puis un message codé qui dit "je me suis fait piégé crois-moi stp", c'est ultra Professeur Layton mais j'aime bien.
Et puis mine de rien, faire passer des flics pour des teubés et montrer un Assane qui se ballade dans des milieux "riches" où il n'aurait "pas le profil", on pourrait presque croire que c'est fait exprès. Malgré les coïncidences j'ai beaucoup aimé la scène du parc au début, où Assane trompe la police en se reposant sur des livreurs à la Uber Eats, métier typique de l'entrepreun-arnaquisation de la société (le genre de trucs qui manquait à la Casa de Papel je trouve, qui se contentait de dire "oulala les banques ont de l'argent le peuple non, faisons un lâché de billets"). D'ailleurs, la toute fin où Assane laisse un diamant à la femme du prisonnier mort est certes assez clichée mais mièvre comme j'aime et plutôt bien foutue.
Sympa de revoir Adèle des Revenants sinon.
Enfin, même si encore une fois les ficelles des """énigmes""" sont grosses (le filet du panier de Basket, M D R), la tournure de certains événements en général est parfois surprenante : j'aime bien sa relation avec la mère de son enfant, Claire, qui s'éloigne du cliché des parents divorcés qui se font des crasses. Et je m'attendais à ce que la femme Perregrini couvre son mari, et pas qu'elle ait été utilisée.