Cela commence de manière on ne peut plus incongrue avec une citation en ouverture de Macron qui conseillait .... de lire Karl Marx. C'est tellement improbable et surréaliste que j'ai dû vérifier inauthenticité de cette phrase. Oui, elle a existé, c'était en 2017 (prouvant l'opportuniste sans scrupule du gaillard, mais je ne vais pas faire de politique, ce sont les élections Européennes ce week-end). Ensuite, c'est la douche froide avec un scène d'intervention policière très gênante avec violence gratuite (le coup de poing à l'otage), puis on nous présente "Machine" en mode bad-ass qui casse la gueule à un agent SNCF venu faire son job. Heureusement que ce n'est pas comme ça tous les jours dans le train que je prends, que tous ceux qui n'ont pas de billets assomment le contrôleur dans les toilettes, ce serait la jungle. En tout cas, durant ces premières minutes, j'ai déchanté et j'ai pensé que je m'étais embarqué dans une production Luc Besson.

Ensuite, Corine endosse le costume de Kill Bill (quitte à faire des clins d’œil, autant laisser tomber l’ambiguïté) pour combattre peut-être son plus difficile adversaire, à savoir ... le capitalisme et l'exploitation du prolétariat. Et du coup ce Kill Bill Vs le Grand Capital m'a tout de suite remotivé. D'autant que l'épisode évite trop le schématisme, notamment via le portrait du patron de l'entreprise, pas présenté comme un enc.. intégral.

En plus, il y a Joey Starr, du bon hi-hop en fond sonore, mais aussi quelques bourre-pifs en fin d'épisode, histoire de ne pas trop s'égarer, donc un cocktail pas toujours maitrisé mais intrigant.