Marco Polo (2014)
Marco Polo : La collision des mondes
"Marco Polo" retrace les aventures épiques du célèbre explorateur alors qu'il parcourt la route de la soie, en direction de la majestueuse cour du grand Kubilai Khan. Marco pénétrera alors dans un univers où cupidité, trahison, intrigues sexuelles et rivalités dominent, et devra faire preuve d'ingéniosité ...
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Terminée | Américaine | 55 minutes |
Action, Aventure, Drame, Adventure, Drama | Netflix US, NETFLIX (FR), Netflix | 2014 |
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1.10 - Des Dieux et des Hommes
The Heavenly and Primal
L'ingéniosité et la loyauté de Marco Polo sont mises à rude épreuve lorsque Kubilai Khan cède à la violence pour devenir empereur du monde.
Diffusion originale : 12 décembre 2014
Diffusion française :
12 décembre 2014
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Avis favorable | Déposé le 11 janvier 2015 à 22:49 |
Je n'attendais rien de "Marco Polo", surtout vu les critiques injustement et extrêmement négatives, et je pense que c'est la meilleure façon d'aborder cette série pour ensuite se laisser charmer par les décors, la mises en scène, les paysages à couper le souffle, la bande-sonore et l'ambiance envoûtante, les batailles épiques et les duels magnifiquement chorégraphiés, les personnages peu fouillés mais authentiques, les complots et les histoires de dynastie. Ce final est la preuve de tout ceci. Il réunit tous les éléments pré-cités. Je pense qu'il ne peut plaire qu'à ceux qui ont vraiment eu le bon état d'esprit en regardant la série. En effet, le final, comme la série, possède plein de choses pouvant être interprétées comme des faiblesses. De vrais défauts même. Les intrigues politiques ne sont pas extrêmement poussées du côté de la Chine, les personnages ne seront pas retenus comme des plus complexes et très intéressants notamment l'amourette entre le voyageur vénitien et la Princesse bleue, la série de part son côté historique n'est pas construite de sorte à retourner le cerveau du spectateur en l'épatant de twists ou de thèmes profonds... cette fin de saison ne met pas vraiment un point final à chaque personnage et n'est pas vraiment surprenante en soi. Il s'agit même plutôt d'un début, comme j'en parlerais par la suite. Néanmoins tout ceci n'est rien si l'on et prêt à accepter la série pour ce qu'elle est : un show qui livre un très bon divertissement avec un univers unique, et finalement, une belle épopée. Il y a cependant un défaut pré-cité qui pour ma part n'est pas excusable et dénote par rapport au reste des qualités de l'épisode : l'incapacité à gérer la relation Marco & Kokachin. Totalement dénuée d'émotion, leur histoire nous a été mal racontée. C'est un défaut qu'il me semble difficile à corriger et qui devrait donc juste prendre moins de place à l'avenir, il faudra du temps avant de crédibiliser leur relation. Au fond, je pense que si Marco Polo ne pourra pas plaire à tout le monde, et que certains la trouveront complètement creuse et sans intérêt (ce qui se défend), c'est tout simplement car elle change de ces dramas classiques. Qu'ils soient des créations originales basées sur des personnages eux aussi ex-nihilo, dont on peut modeler le passé ou le comportement à volonté pour faire des twists et des situations bad-ass, qu'ils soient des oeuvres complexes aux thèmes recherchés pour délivrer un message, ou qu'ils soient des dramas pseudo-historiques rythmés par des trahisons, des complots et des meurtres à outrance, "Marco Polo" ne peut pas faire tout ça. Marco Polo est tout simplement le récit d'une partie de l'histoire enjolivé pour créer du divertissement et de la bonne fiction, et ne prétend pas en faire plus. En démontre tout simplement son personnage principal, décrié pour être joué de manière trop inexpressive et neutre, ne pas avoir assez de caractère, ne pas prendre part aux intrigues, être dans l'ombre du Khan... oui, Marco Polo, le personnage "phare", se place pourtant en observateur, ce n'est qu'un simple aventurier qui possède un journal, ce n'est qu'un européen dans le monde oriental. C'est exactement ce que la série cherche à faire : nous transporter dans un autre monde. Voilà d'ailleurs comment j'explique la raison de l'échec de la love-story avec Kokachin, ou sa relation avec son père plus tôt dans la saison : Marco n'est pas un personnage à proprement parler, il n'a d'intérêt que pour être l'intermédiaire entre le public et l'Asie. Si l'on se limite à ce rôle, Marco est une réussite. Ses scènes avec le khan sont toujours réussies. Vous me direz, toutes les scènes avec le khan sont réussies... Mais les scènes entre Marco et Jingim par exemple, le sont également : leur échange final dans cet épisode "Peace to you, brother" est beau et touchant. Inutile de revenir sur toutes les qualités graphiques de la série, la production est incroyable (grosso modo, la bataille finale entre les Khans et les Songs, même Game of Thrones n'a pas à pâlir devant à l'époque de la série). La série est tantôt pauvre, tantôt riche en dialogues et quand ces derniers sont présents, ils sont simplistes... c'est tout simplement leur atout : ils rendent les personnages naturels. Les personnages sont rarement développés à travers des discussions et ce sont plus des scènes subtiles qui nous révèlent ce qu'il faut comprendre (exemple : comment Jin Sidao boit tranquillement son thé dos à sa ville, pendant que le Khan boit aussi devant sa tente, mais lui est face à la bataille...). L'épisode achève la saison sans énormes rebondissements (à part la toute dernière scène, dont on aurait aussi bien pu se dispenser) de manière assez prévisible, mais arrive malgré tout à nous donner la sensation que ce premier chapitre de la série s'est bouclé en apothéose en lui insufflant le souffle épique qu'il lui fallait. La revanche finale entre Sifu et Sidao doit être le duel le plus beau et le mieux chorégraphié qu'il m'ait été donné de voir. Le meilleur passage : ce plan rapide où l'on voit Sifu prendre la posture de la mante et utiliser la technique de Sidao contre lui est parfait et tellement révélateur de beaucoup de choses : Jia Sidao défait par sa propre technique, Hundred Eyes étant en effet chinois d'origine, mais accueilli par le Khan qui est ouvert à la différence... finalement par ce SIMPLE geste on justifie le fait qu'un aveugle puisse battre un chancelier tout en démontrant le succès de la politique d'un empereur. Putain c'était beau. Enfin, ce final, comme je l'ai cité plus tôt, est aussi l'occasion de préparer la suite. C'est même carrément tout l'enjeu : défaire Sidao et Xiangyang afin de terminer ce qui a servi de tremplin à la série (le conflit entre les Songs et les Khans) pour attaquer ce qu'on nous hint tout au long de la saison : des conflits internes !! Il y a 3 signes de danger politique amorcé par l'épisode en tout : 1- la succession au trône du khan. Jingim est l'élu, mais lorsque l'on annonce sa chute devant le rempart de la ville, les enjeux se bousculent. Sa promise Kokachin, que Chabi est déterminée à caser avec son fils, est amoureuse de Marco, le rival de Jingim depuis le début à qui il vient tout juste d'accorder son respect. Autant dire que c'est un joli bordel. 2- la famille du khan se réclame du trône. La révolte du clan Ögodei intervient au début d'épisode lorsque Kaidu se retire de la bataille. Khotolun et Byamba sont pris entre deux feux tels des Roméo et Juliette, leur union pourrait être à la fois l'issue au conflit ou bien le déclencheur d'une véritable rébellion. Byamba lui même pourrait prétendre au trône si Jingim en vient à mourir, d'ailleurs. La prochaine saison se concentrera certainement sur les rivalités entre Kubilai et Kaidu, qui font écho à la rivalité entre Kubilai et son frère Ariq en tout début de saison, un conflit bien vite enterré avec la mort d'Ariq afin de donner le ton de la saison : une stabilité politique chez le Khan qui cherche plutôt à étendre son pouvoir sur Xiangyang comme l'avait cherché à faire son grand-père. Maintenant que la cité fortifiée est tombée, que l'autorité des Mongoles est assise partout dans une Chine unifiée, l'instabilité politique pour réclamer le trône mongole va démarrer. 3- une menace toute aussi importante que la précédente : la dynastie des Songs n'est pas éteinte. Mei Lin est encore présente, et surtout elle s'est trouvée un allié de choix : Ahmad ! Le ministre des finances joue un double-jeu depuis le début et veut s'emparer du trône. Une menace qui vient encore de l'intérieur et qui risque de largement troubler les choses en saison prochaine, mais qui est ô combien alléchante. Bref, malgré des lacunes évidentes, j'ai pris mon pied dans ce final qui conclue parfaitement toute cette histoire de la lutte entre la Mongolie et la Chine. Chapeau, Netflix. J'attendrais la saison 2 avec impatience, afin de voir ce que vont donner ces luttes à venir au sein de l'empire mongolien. |
pffff...
On a l'impression que toute la Chine et la Mongolie tiennent sur à peu près 50 km dans cette série...
Tout est tellement téléphoné.
Et on nous dit qu'une armée Song marche sur Cambaluc, et finalement pouf il n'est plus jamais question de cette armée.
L'adoration de Marco pour le Khan n'a aucun sens... surtout après la scène de démembrement des prisonniers de l'épisode précédent "he is a good man", ouais bien sûr.
La réconciliation de Jingim et MArco sort de nulle part.
Le combat finalement entre Sidao et hundred eyes est complètement téléphoné (heureusement qu'on nous aura épargné Marco master of kungfu, cela dit).
Mais le pire je crois c'est la scène entre Ahmad et MEi Lin. Le mec il fat carrément peindre chez lui une grande fresque où il dévoile toutes ses ambitions - tête décapitée du Khan included- sans doute un bon moyen pour pécho, mais est-ce vraiiiiment malin ? mmmm
En plus les parallèles avec GoT sont tellement transparents... (Khan = robert baratheon, Yusuf = Ned Stark, Ahmad = Littlefinger...) c'est assez minable en fait.
Bref plus rien ne tient debout dans cette série, et en plus on s'ennuie. Quel dommage, le sujet était en or.
Mais la saison 2 ce sera sans moi.