Honnêtement, je pense que si les personnages ne passaient pas l’épisode à se prendre la tête, à s’envoyer chier et partir bouder en râlant (ou être pris d’un malaise ou d’une crise de tétanie au plein milieu d’une scène d’action), ce final aurait pu être expédié en une demi-heure. Et cela aurait été tellement une bonne idée.

Mortel s’est perdu en cours de route, lorsque ses personnages ont commencé à suivre la logique du scénario, plutôt que celle de la cohérence et cela a fini par donner cet épisode final boursouflé qui part dans toutes les directions, sans n’arriver à aucun port. Il n’y a plus rien à sauver, plus de cohérence, plus de sens et plus de conséquence non plus.  Le corps est ravagé à cause des pouvoirs ? Ce n’est pas grave, on continue. On peut tuer un homme en le poussant par la fenêtre sans être inquiété des policiers ? Oui, sans problème. Victor se souvient soudainement avoir été victime de viol dans son enfance ? On en parle une scène puis on passe à autre chose.

Cette absence de continuité scénaristique (symbolisé par Obé, dont je n’ai jamais compris ni le dessein, ni le rôle, ni tout simplement ce qu’il était et qui semblait avoir un comportement différent à chacune apparition), finit par lasser et par proposer un horriblement long prologue de 10 minutes, interminable comme l’Eternité et qui nous menace en plus d’une saison 2.