Mr. Mercedes
Adapté de la trilogie de Bill Hodges de Stephen King. Saison 1 : Bill Hodges, un flic à la retraite, est mis au défi par un criminel de reprendre une vieille affaire non résolue qui l'a toujours tracassé : un chauffard au volant d'une Mercedes volée avait causé un massacre, deux ans plus tôt, en tuant ...
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| Terminée | Américaine | 50 minutes |
| Thriller, Epouvante-Horreur, Horror, Mystery, Science-Fiction, Crime | Audience Network, Audience | 2017 |
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1.10 -
Le coup de maître
Jibber-Jibber Chicken Dinner
Quand une autre victime est découverte, les soupçons sur Brady sont confirmés. Alors que la police se prépare à un autre massacre, Hodges craint pour la sécurité de ceux qu'il aime.
Diffusion originale : 11 octobre 2017
Diffusion française :
11 octobre 2017
Réalisat.eur.rice.s :
Jack Bender
Scénariste.s :
Dennis Lehane
,
Sophie Owens-Bender
Guest.s :
Tous les avis
nicknackpadiwak
bedsouin| Avis favorable | Déposé le 16 octobre 2017 à 12:46 |
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Comme à mon habitude, je surnote légèrement le final d'une série que j'ai appréciée. On s'écarte un peu du roman (parfois pour des raisons de budget, d'autres fois parce que ça s'impose), mais toujours dans le bon sens. Je ne sais pas trop à quoi comparer cette série mais c'est vraiment un gros coup de coeur. L'accent est clairement mis ailleurs que sur le suspense, et si arrivé là on n'a pas compris, inutile de parler de ce défaut qui n'en est pas un. Le choix de Dennis Lehane en showrunner confirme sans aucun doute possible que le choix est purement artistique, et non une contrainte. Une saison 2 est déjà validée, reste à savoir si elle suivre aussi les livres, et dans ce cas on aura droit à quelque chose de très différent. L'ombre de Brady planera, bien sûr, sur tout ce qui s'y passera (vous croyiez vraiment qu'il avait dit son dernier mot?). |
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Mr Mercedes est une série assez anachronique, d'un ancien temps. Un temps où les cliffs et les twists n'existaient pas. Car jamais la série n'essaie de bousculer, déboussoler ou prendre à revers ses spectateurs, mais au contraire déroule son histoire de manière scolaire, partant du point de départ (un psychopathe persécute un flic à la retraite) jusqu'à sa fin (gros happy-end pour tous, le méchant est vaincu, quoiqu'il pourrait revenir).
Alors, moi, je dis pourquoi pas, si l'écriture n'était pas autant en pilotage automatique. Car ce final emprunte sans état d’âme les chemins les plus convenus, n'hésitant pas à faire dans l'improbable (Lou qui tombe sur Brady parmi les milliers d'invités comme de par hasard et en plus dans un endroit désert, puis lorsqu'elle se réveille et qu'elle crie, miracle, c'est Bill qui traînait sa carcasse dans le coin) ou le grotesque (Holly a vraiment passé toute la soirée avec une statue d'un chien en fonte pesant plusieurs kilos dans son sac???).
On obtient donc une saison 1, pas mauvaise, mais aussi peu emballante et manquant de passion et de fougue qu'un Toulouse-Dijon un dimanche après midi, une journée de ligue 1 au cœur du mois de décembre.
Je ne sais pas ce que va raconter la saison 2 (surement le retour de Brady), mais ce sera sans moi.