J'avais vu la saison 1 il y a un peu plus d'un an mais je n'avais pas noté à l'époque.

Là je commence un deuxième visionnage avant d'attaquer la saison 2.

Forcément, en connaissant la suite, je regarde ce pilot d'une manière un peu différente. Que ce soit la première ou la deuxième, c'est du très très bon.

Un excellent pilot où tout est parfaitement calculé et maitrisé.

J'étais curieuse de commencer cette série dont tout le monde parle. Les notes sur ce site m'ont également donné envie de me lancer.

Ces 1h sont plutôt sympathiques, et on ne peut pas reprocher au scénario son originalité par rapport à d'autres shows. Qui plus est, se servir d'un système qu'on critique a toujours été une thématique qui me plaisait.

Par contre, je suis un poil moins emballée sur les personnages, que je trouve pour la plupart assez neutre. Le héros me fait penser à Dexter, comme vous l'avez signalé, et j'espère qu'il va tout de même se dégager assez rapidement de cette image.

Malgré tout, je vais continuer à regarder la série, car elle continue de m'intriguer.

Un pilote sympa et intriguant au niveau du scénario, mais par contre, je trouve ça assez mal filmé et mal joué. Les images sont plutôt moches et neutres, les personnages soit caricaturaux soient inintéressant (surtout le principal). Et putain, EVIL Corporation ? sincèrement ? : /

Et ben, pourquoi j'ai attendu autant de temps avant de voir ce pilot que j'ai failli lancé quelques jours après sa sortie mais que je n'ai cessé de repousser ?

Un pilot génial avec un message à faire passer et qui ne se prive pas pour le dire haut et fort à plusieurs reprises. Le sentiment de complot à vaste échelle est plutôt convenu sur le papier mais extrêmement bien exécuté grâce à un script qui ne passe pas par trois chemins pour balancer ce qu’il pense, et ça on aime toujours. Le rappel sur les bases pourries du système financier, notamment issu de la société américaine, est une base nécessaire pour, j’espère, que la série aille plus loin dans sa politique ensuite.

Contrairement à ce que pas mal de critiques reproches, je trouve les personnages déjà très attachants. Par exemple, Krista la psychiatre, clairement le genre de personnages qui ne seraient que des faires-valoirs en général, est extrêmement touchante (et bien jouée) parce qu’elle dégage une vraie humanité. Sans doute cette humanité qui inspire le protagoniste à être un justicier à son échelle. C’est tout à fait cohérent et le pitch de la série d’avoir un narrateur qui nous parle comme à un ami imaginaire est une super approche pour balancer plein d’exposition tout en nous saisissant. Je suis fan du contraste entre à quel point Elliott est bavard avec nous, et ensuite mal à l’aise et silencieux en société. Rami Malek peut sembler monolithique au premier abord, mais il dégage déjà une complexité très humaine dans son jeu : parfois fragile, parfois surpris par l’intelligence ou le comportement d’autrui…

En peu de temps le pilote créé une sorte de mécanique pour déjà jouer sur nos attentes et bousculer aussi son protagoniste. Par exemple avec l’introduction du personnage de Tyrell Wellick, “cadre en costard” qui ne rentre pas dans la case d’Elliot. Ou encore, son rapport avec le toucher qui se concrétise à la fin par un câlin de sa part à Angela, un personnage qui est une énigme/anomalie dans la vie d’Elliot pour l’instant. Je suis d’ailleurs déjà un shipper de Angelliot.

J’imagine que le ressenti comme quoi les personnages ne sont pas attachants peut venir de la froideur apparente de l’ensemble. Mais elle se justifie naturellement par le propos très nihiliste sur l’échec de la société capitaliste. L’univers tout juste différent du nôtre permet de complètement s’identifier à leurs situation. Comme Elliot le dit, c’est le fait que quelques personnes soient optimistes qui permettent de donner quelques pointes d’espoir dans ce monde. D’ailleurs, le basculement s’opère quand Angela se fait éjecter de la réunion par Colby, patron sexiste incompétent et méprisable. Et puis derrière les enjeux lourds du pilote, quelques décalages comiques le rendent aussi vraiment divertissant et très ironique.

En si peu de temps, on est déjà tellement dans les chaussures d’Elliot. Sans connaître son histoire de A à Z, on a l’impression de le cerner déjà sur bien des points. Il y a plein d’inspirations à d’autres protagonistes dans son personnage, même si Elliot reste une création vraiment bluffante et originale. Mais j’ai personnellement eu une vibe très “Sherlock” (version tech) quand Elliott analyse les gens et sachant que c’est un sociopathe drogué qui ne peut compter que sur une amie.

Le pilot joue en plus beaucoup sur nos sens en faisant douter son personnage principal de l'existence de tout ce qu'il vit et j'espère que ça va continuer sur cette voie. Je suis vraiment fan des oeuvres qui ont un narrateur “peu fiable”, et l’idée géniale de faire dire à tous les personnages “Evil Corp” nous rappelle constamment par petite touche qu’on voit tout à travers les yeux d’Elliot. La série annonce dès le début avec son “Hello friend” qu’elle sera complètement meta, and I’m here for it!

Il y a donc tout une double lecture entre ce qu’on doit prendre au premier degré et ce qui n’existe peut-être que dans la tête d’Elliott. Son entrée avec fsociety est plus que suspecte, d’autant que le lieu est désert à la fin. Mais si des hommes en costard le convoquent bien à la fin, qu’est-ce qui nous dit que tout n’est pas vrai ?

La bande-son est très atmosphérique à défaut d’être chantable en tue-tête, elle souligne un genre très techno-thriller mais accompagne vraiment la tension sous-jacente des scènes de “hack” qui sont pourtant très peu accessibles. J’ai vu la série en étant complètement néophyte à la tech, et depuis que c’est mon métier je revois la série avec un autre oeil. Mais ce qui frappe c’est à quel point elle est accessible tout en étant précise, probablement la série la plus fidèle de ce genre de l’histoire, en tout cas à mille lieux du “hacking grand public”.

La réalisation, si elle n'en est encore qu'à un stade prématuré, est déjà inventive (la scène finale est magnifiquement filmée). Je suis fan des plans coupés, de l’utilisation du silence aussi. Il y a aussi des idées géniales, comme le dialogue entre Elliott et Mr. Robot dans la grande roue, où le plan de caméra évoque Elliott en prison et une société qui est prête à être renversée en arrière-plan. Mais pas par un grand feu d’artifice grandiloquent ou une crise énorme singulière qui serait balayée d’un revers de main, comme Elliot balaie en une nuit le hack si grave d’Evil Corp. Non, comme Mr. Robot l’explique, la société peut être “désintégrée membre par membre”, petit à petit. Calmement. Et cela semble démarrer après une ellipse de 3 semaines où le CTO de Evil Corp se fait arrêter, Elliot ayant fait basculé le premier domino. Symboliquement, il se retrouve à Times Square, ultime symbole du capitalisme comme on l’entend. Quelle fin ! C’est presque un court-métrage à part entière, en réalité.

Bref, tout est calculé au millimètre dans un des meilleurs pilotes que j’ai jamais vus.

A ouais je comprend la hype générale autour de cette série,

Un très bon pilote, qui nous introduit directement dans cet univers, l’acteur principal est habité par son personnage, c’est vraiment bon.

Au niveau de la mise en scène y a un petit quelque chose dans certains cadrages et mouvements de caméra, c’est vraiment propre et on sent une vraie patte.

Hâte de voir la suite !

Grosse claquasse de forain ce pilot, 1h05 en immersion dans le monde d'Elliot et du hacking, a aucun moment je me suis senti largué devant le langage utilisé alors que c'était l'une de mes craintes. La réal et l'acteur principal sont vraiment impeccable, la série fait penser a Dexter et c'est une bonne chose vu la qualité de cette dernière.

En espérant que je kiffe la suite malgrès l'essoufflement dont tout le monde parle.

Les critiques enthousiastes m'ont carrément donné envie et je n'ai pas vu passer l'épisode, c'est une très très bonne surprise.

Rien à jeter, ça va être un plaisir à suivre cet été !

Peut-être l'un des meilleurs pilots de cette saison estivale que j'ai vus jusqu'à présent. Je m'attendais à quelque chose de très correct mais j'ai été très agréablement surprise par cet épisode qui dure tout de même 1h04 !

Le personnage devient attachant au bout de quinze secondes, sérieusement. Il est génial : bizarre, complexe, touchant, mais loin d'inspirer la pitié. On est tout de suite de son côté, c'est fait impeccablement.

Il y a du mystère, de l'action, de la tension, un héros hyper sympathique et atypique... Que demander de plus ? Sans parler de la musique qui est plutôt bien, et du rôle de la voix-off que j'ai trouvée très utile. C'est un effet de mode utilisé à tort et à travers mais là c'est juste nickel.

Je me demande comment ça va tenir sur la durée, le format que choisira la série etc., mais je vais regarder le suivant avec plaisir.

PS : La série ne fait pas de faux-semblants en tout cas. Elle critique qui elle veut et elle le fait sans se cacher !

Wow.

J'ai pas l'habitude de mettre des notes aussi hautes à des pilotes, mais c'était absolument génial ! A la limite c'est pas grave si la suite n'est pas au niveau, ce pilote fait presque un one-shot qui se suffit à lui-même.

C'est hyper bien écrit - les personnages sont crédibles et travaillés, même les petits rôles, et le fond politique de l'histoire est parfaitement maîtrisé. Dès qu'un personnage dit quelque chose de limite, c'est clair que c'est pour la caractérisation du personnage et non parce que les scénaristes n'ont pas de recul sur leurs propos, ce qui est une qualité extrêmement rare.

Et puis j'ai adoré le héros. Je dois avoir un faible pour les sociopathes mais je l'ai trouvé ultra-attachant. Il me rappelle mon mari. Hum.

Le scénario est intrigant - j'ignore vers où ça va aller. J'espère que la paranoïa et la schizophréinie naissante du héros vont laisser planer des zones d'ombres sur ce qui est vrai et ce qui est issu de son imagination.

Et enfin, la bande son est top de chez top. l'épisode a au moins gagné 2 points quand ils ont mis du Brel en version anglaise en musique de fond.