Je n’attendais rien de cet épisode qui marque une pause de rythme un poil inattendue, et qui se concentre sur la partie du combat la moins intéressante…

Et en fait, ça double-down à fond sur l’approche du spécisme vu par My Hero, à savoir la discrimination contre les “hétéromorphes”, en plaçant un focus inattendu sur Tentapole (Mezo) et Anima (Koda).

La backstory de Mezo Shoji est géniale, peut-être la meilleure à ce stade. J’aime beaucoup le parti-pris de la réalisation, la séquence sur le harcèlement, l’utilisation d’une fracture rurale/urbaine… Le passage où la petite fille pleure parce que Mezo se fait frapper alors qu’il l’a sauvée est super touchant. Le flashback utilise aussi son court timing à bon escient, en laissant des non-dits qui contribuent en fait au propos (ne pas voir vraiment le foyer de Mezo, ne pas voir ses parents…). Et la séquence où il parle à sa classe de ce qu’il a subi et qu’on découvre ses cicatrices sous son masque, voilà un élément de chara design présent depuis le début super bien exploité à la 11ème heure. Chapeau !

Beaucoup moins fan des scènes dans le présent avec une foule en délire qui semble bêtement suivre les instructions de Spinner, dont la forme Kaiju démoniaque bête est un peu agaçante. Spinner était quand même plus intéressant que le réduire à une telle bête décérébrée. Cependant, il est relié à tout le propos sur les hétéromorphes, une thématique que la série a un peu tiré de son chapeau depuis la saison 6 mais c’est franchement un des meilleurs ajouts issu de la prolongation du manga pour renforcer l’univers.