Neon Genesis Evangelion
En l'an 2000, une gigantesque explosion se produit en Antarctique, provoquant un cataclysme qui dévaste une grande partie de la planète. Les autorités déclarent que cette catastrophe est due à la chute d'un astéroïde. Quinze ans plus tard, l'humanité a surmonté cet événement, appelé le Second Impact. Mais ...
Lire le résumé complet >
| Terminée | Japonaise, JP | 25 minutes |
| Action, Drame, Animation, Anime, Drama, Science-Fiction, Science-Fiction & Fantastique | TV Tokyo | 1995 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.02 -
Plafonds inconnus
The Beast
Après son premier combat dans l'Evangelion , Shinji est hébergé chez son énergique supérieure Misato Katsuragi. Il découvre que Tokyo-3 est une cité -forteresse bâtie dans le but de repousser les Anges . De son côté, Gendo Ikari doit rendre des comptes au Comité.
Diffusion originale : 11 octobre 1995
Diffusion française :
11 octobre 1995
Réalisat.eur.rice.s :
Kazuya Tsurumaki
Scénariste.s :
Hideaki Anno, Yoji Enokido
,
Hideaki Anno
,
Yoji Enokido
,
Yoji Enoto
Guest.s :
Mugihito

Un épisode peut-être encore meilleur que le premier.
La DA est vraiment incroyable. Le jeu de couleurs néon qui enveloppe tous les plans et personnages de certaines scènes est magnifique et dégage une ambiance de futur nostalgique vraiment forte. La scène avec la Nerv et un board “politique” (internationnal peut-être ?) sur le budget et la préparation du futur des Eva est vraiment sublime, et en termes d’intrigue, elle continue de laisser dévoiler (légèrement) un lore qui peut vite complexifier son échiquier sur la base de complots ou de mensonges. C’est ce à quoi je m’attends, en tout cas.
En attent, cet épisode est résolument plus humain et moins bruyant que le premier, et en est donc un parfait contrepoids. L’univers est creusé ici plus à niveau micro que macro. Le fait que la technologie semble aussi appartenir à l’idée du futur que se faisaient les artistes du 20ème siècle (des gratte-ciel qui se plongent sous-terre, des téléphones portables mais encore gros comme une télécommande) donne beaucoup de cachet à l’oeuvre.
Je suis aussi très fan d’avoir passé sous ellipse la résolution du combat cliffhanger de la fin, pour se concentrer sur le choc du protagoniste qui doit faire face à son nouveau quotidien. Il me semble profondément déprimé et isolé, avec un rythme qui appuie très bien sur le contraste entre les scènes d’action mecha et les temps d’introspection à regarder le plafond. Shinji n’est pas un protagoniste narrateur mais il est déjà facile de s’identifier à lui et à ses démons. Même l’entrain de Misato (personnage féminin vraiment rafraîchissant pour un pseudo-shonen) ne suffit pas, aussi amusante et réelles leurs scènes de quotidien nous apparaissent.
L’épisode finit par nous dévoiler l’issue du grand combat introductif, pas par une scène d’action grandiloquente, mais par des flashbacks courts ressentis comme un souvenir traumatique pour le protagoniste. C’est excellent.