Neon Genesis Evangelion
En l'an 2000, une gigantesque explosion se produit en Antarctique, provoquant un cataclysme qui dévaste une grande partie de la planète. Les autorités déclarent que cette catastrophe est due à la chute d'un astéroïde. Quinze ans plus tard, l'humanité a surmonté cet événement, appelé le Second Impact. Mais ...
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| Terminée | Japonaise, JP | 25 minutes |
| Action, Drame, Animation, Anime, Drama, Science-Fiction, Science-Fiction & Fantastique | TV Tokyo | 1995 |
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1.08 -
L'arrivée d'Asuka au Japon
Asuka Strikes!
Les différentes filiales de la NERV établies dans le monde continuent leurs recherches ainsi que la production d'Evangelion. Le dernier modèle en date, l'Evangelion Unité-02, est finalement achevée aux USA et envoyée au Japon. Il s'agit du premier modèle construit en série. Il se distingue des prototypes par plusieurs aspects. Son pilote aussi se distingue des autres: il s'agit d'une jeune adolescente mi-japonaise mi-allemande d'origine américaine répondant au nom d'Asuka Langley Sohryu. Dotée d'un tempérament explosif, elle ne rêve que d'une chose: affronter son premier Ange. Bientôt, son vœu sera exaucé.
Diffusion originale : 22 novembre 1995
Diffusion française :
22 novembre 1995
Réalisat.eur.rice.s :
Kazuya Tsurumaki
Scénariste.s :
Hideaki Anno, Yoji Enokido
,
Hideaki Anno
,
Yoji Enokido
Guest.s :
Tomokazu Seki
,
Tetsuya Iwanaga
,
Koichi Yamadera

Même s’ils le justifient bien, c’est quand même amusant qu’il y a eu 3 anges en 15 ans, puis que depuis le début des événements de la série, il y en a déjà genre 7 en tout !
Asuka est dans la place sinon, et c’est typiquement le genre de nouveau protagoniste bigger than life qui est top pour redynamiser un début de manga quand on approche la dizaine d’épisodes. Encore une fois c’est un personnage féminin bien différent de tous les autres et du protagoniste qui est un ajout plutôt cool au casting. Le fait qu’elle vienne d’Allemagne est aussi un aspect world-building intéressant (quand on voit qu’elle doit penser en Japonais pour contrôler son Eva). Elle est certes un peu immature/irritante, mais aussi très arrogante et bruyante, ce qui est un archétype rarement vu chez les personnages féminins de mangas shonen classiques. Du coup, moi, je l’aime bien !
L’anime est aussi toujours très doué pour nous amener des scènes d’action (notamment contre des Anges) sorties de nulle part mais toujours après quelques scènes de développement de lore ou de personnages, avec un timing clé très maîtrisé et toujours cohérent. Comme en plus les combats sont souvent hyper inventifs et très différents (ici, en thème maritime avec Misato qui trouve encore une technique créative pour s’en débarasser), ça permet ainsi à donner à chaque épisode son identité propre tout en suivant une formule très cool qui donne son charme à l’univers.
Certes cet épisode faisait peut-être un peu plus “classique” en termes de shonen et d’ambiance, étant plus optimiste et joyeux, mais il fonctionne justement parce que l’anime a eu une introduction si bleue et mélancolique. Cette variation de tons est une belle force pour l’instant.
Comme d’hab, la partie complotisme autour de Nerv s’accentue avec le personnage de Ryoji en guise de cowboy dragueur désabusé, qui en fait bossait pour le patron. Là encore, je ne pense pas que ça veut forcément dire qu’il est “méchant” ou autre, juste que tout le monde est gris et a des intérêts différents. Et puis le twist comme quoi on récupère le premier Ange, “Adam”, et qu’il ressemble à un embryon fossilisé, ça ne nous apprend toujours rien en principe, mais ça a de la gueule.