Évidemment, lorsqu'une série a pour thème la réussite d'un projet d'un personnage principal, tout ne va pas bien se dérouler. Il y aura des embûches, des accrocs, des contre-temps. Sinon la série n'existerait pas. Donc alors qu'on arrive au milieu de la saison, Krystal en chie. C'est normal. Mais j'avoue que je ne suis pas trop fan de ce genre d'intrigue, car je sais que c'est temporaire. Donc, je me suis légèrement ennuyé avec cet épisode

Heureusement, le dénommé Roger Penland m'a bien plus ou la scène finale m'a alléché (sans mauvais jeu de mot (allez si un petit, j'admets)). 

La série est assez douée pour nous balader et renverser les situations les unes après les autres. Son imprévisibilité lui donne beaucoup de charme, car Krystal passe par énormément d'émotions, c'est le grand-huit à longueur de temps. Un pas en avant, deux en arrière, puis trois en avant... Néanmoins, l'histoire évolue, le personnage prend beaucoup de pouvoir (la toute dernière scène fait plaisir, quand même) et l'ensemble a un potentiel d'humour autant que d'angoisse. On est plongés dans l'incertitude et c'est ce qui fait que je reviens à chaque nouvel épisode !