Souvent, les documentaires Netflix et Amazon sur une célébrité contemporaine, c’est de la merde, ça ne présente aucun intérêt. Il s’agit juste d’une interface publicitaire, hyper-contrôlée, où on nous montre l’ « artiste » sous son meilleur jour, afin de permettre de vendre au mieux le produit qu’il propose (souvent l’artiste en lui-même).

Pour Orelsan, l’énorme différence est son concept, à peine croyable, celui de son jeune frère à qui on offre une caméra et qui décide de filmer son frère en quasi-continuité. On est donc bien devant une succes-story, mais elle est de fascinant qu’elle se crée devant nos yeux. Il est donc marrant de suivre un Orelsan en train de sortir de l’adolescence, sa bande de potes glandeurs (Gringe) ou pas (Skread), c’est frais (Orelsan, pardon Aurélien, dégage énormément de sympathie), il y a même un suspense en fin d’épisode (comment va se passer sa première battle), mais surtout ça donne à penser que tout est possible, qu’on peut réaliser nos rêves, avec de la volonté (et un brin de chance).