Les moments sur les antisémites manquent franchement de nuances, mais ils font néanmoins froid dans le dos, surtout à nos heures où le populisme est de retour en force. En plus, la notion de nuance est possible dans cette série comme en témoigne la scène où Joseph Fiersi se retrouve avec sa famille et ses nombreux enfants juste après avoir dérouillé quelqu'un. C'est un détail, mais cela permet de donner une gamme de couleur supplémentaire au personnage, là où Jules Guérin et sa clique ne sont de vilains racistes méchants et toxicomanes en plus. 

Au niveau de l'enquête, ça continue d'avancer, un peu de manière forcée. Comme lorsqu'on nous dit dans le premier épisode que la femme retrouvée morte a été découpée ou par un boucher ou par un docteur et qu'il s'avère que son petit ami est boucher et son voisin creepy un docteur. Tout comme, on s'oriente vers l'éternelle victime qui savait trop de choses vis à vis d'une caste de personnes riches et de pouvoir.

Un autre bémol pour moi est le personnage de Jeanne Chauvin, toujours rattaché de manière artificielle à la série. Ici, une nouvelle présence de trois minutes et une future collaboration avec son probable futur amoureux pour une traduction d'une lettre allemande. D'autant plus dommage est ce traitement que Jeanne Chauvin a vraiment existé.

Mais bon, malgré ses défauts, la série continue de me plaire.