Un épisode moins intense qui fait un peu de surplace et ne sert qu’à mettre ensemble Antoine et Jeanne (quelle surprise ! quelle audace scénaristique !). J’ai aussi un peu de mal à voire où nous emmène les scènes de boudoirs qui occupent le tiers du récit, à part me faire savoir que manifestement toutes les bourgeoises de l’époque étaient héroïnomanes (je trouve aussi qu’Evelyne Brochu surjoue un poil trop ses expressions du visage, ça m’irrite un peu).

Mais heureusement reste toujours cette reconstitution immersive qui parfois fait froid dans le dos, notamment lorsqu’on apprend qu’en l’absence de la mère, un père pouvait mettre sur le trottoir sa propre fille de 9 ans, sans trop de remord. Par contre, parfois dans sa volonté de choquer, la série frôle le grotesque tel ce pénis géant en ombre chinois tandis qu’un violeur « s’échauffe » avant son crime.

Et enfin, grâce à PP1900, j’ai aussi appris que Saint Lazare à Paris n’a pas toujours été une gare, mais fut une prison.