Pride and Prejudice
Orgueil et Préjugés
"C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier..." Comme tous les autres, le plus célèbre des romans de Jane Austen n'a qu'un seul sujet : le mariage, ses raisons, ses sentiments, et la dépendance des femmes dans une bonne société régie par ...
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| Terminée | Anglaise | 55 minutes |
| Drame, Drama, Mini-Series | BBC One, TMC | 1995 |
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1.04 -
Episode 4
Part 4
Ébranlée dans son ressentiment par la déclaration d'amour de Darcy, Elizabeth, après le refus qu'elle lui a opposé, reçoit une longue lettre où il se justifie de tous ses reproches. Tandis que sa jeune sœur Lydia se trouve à Brighton, où elle a suivi l'épouse d'un officier, Elizabeth visite lors d'une promenade, et le croyant absent, la magnifique propriété de celui qu'elle vient d'éconduire.
Diffusion originale : 15 octobre 1995
Diffusion française :
15 octobre 1995
Réalisat.eur.rice.s :
Simon Langton
Scénariste.s :
Andrew Davies
,
Jane Austen
Guest.s :
Anthony Calf
,
Bridget Turner
,
David Bark-Jones
,
Peter Needham
,
Sarah Legg
,
Tim Wylton
,
Victoria Hamilton
Altaïr
J'avoue que quand j'ai lu le roman pour la première fois, j'avais trouvé un peu "too much" les révérlations de Mr Darcy à propos de Wickham. Le fait que les deux aient été aussi proches révélait un peu trop du deux ex machina pour vraiment me plaire.
Est-ce la mise en scène du feuilleton qui sauve cet aspect de l'intrigue, où le fait que de tels rebondissements sont plus fréquents dans les feuilletons que dans la grande littérature ? Toujours est-il que ça passe plutôt bien, ici.
Mais surtout, la partie que je trouve géniale de la part de Jane Austen et qui a été retranscrite avec tant de mastria par les acteurs qui interpètent la famille Bennett, c'est toute la partie, cruelle, où Darcy explique à Elizabeth que ce n'est pas tant la relative pauvreté de sa famille qui rend une union avec elle ou sa soeur si repoussante, mais bel et bien leur comportement en société. Ce que nous voyions jusqu'ici comme un élément comique, l'impayable Mrs Bennett et ses jérémiades, le laisser-faire de Mr Bennett, les fanfaronnades des soeurs les plus jeunes... tout cela s'avère finalement grave et désastreux pour les deux soeurs.
Encore une fois, le réalisme tape à la porte. On aurait tort de voir en Jane Austen une romancière romantique, elle est tout le contraire.
Autre aspect réalisme : certes, d'un coup Elizabeth apprend à voir Mr Darcy sous un nouveau jour (en même temps, en chemise mouillée, on la comprend :D), mais c'est en visitant sa splendide propriété que son opinion change tout à fait, quant elle réalise qu'elle aurait pu être maîtresse du domaine.
De son côté, en découvrant les Gardiner, Mr Darcy réalise qu'on peut "ne pas être de la haute" mais être des plus respectable, et que tout dans la famille d'Elizabeth n'est pas à jeter. Les barrières des préjugés commencent à tomber...