Star Trek: Enterprise
Star Trek : Entreprise
Cinquième série télévisée de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966, Star Trek : Enterprise raconte les aventures vécues, au XXIIe siècle (de 2151 à 2154), par Jonathan Archer, capitaine du vaisseau Enterprise (NX-01) et de son équipage. Ce navire est le premier vaisseau de type Distorsion 5 ...
Lire le résumé complet >
| Terminée | Américaine | 43 minutes |
| Science-Fiction, Action, Adventure, Drama | UPN | 2001 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
2.01 -
Ondes de choc (2)
Shockwave (2)
Archer et Daniels sont coincés dans le futur au 31ème siècle. Ce futur est marqué par la misère et les humains survivent difficilement dans des ruines. La vie sur Terre n'est que désolation, et Archer comprend qu'il aura un rôle important à jouer dans le 22ème siècle pour empêcher que ce terrible avenir ne se réalise. Alors qu'Archer et Daniels tentent de retourner à leur époque, les Sulibans abordent sur l'Enterprise...
Diffusion originale : 18 septembre 2002
Diffusion française :
18 septembre 2002
Réalisat.eur.rice.s :
Allan Kroeker
Scénariste.s :
Brannon Braga
,
Rick Berman
Guest.s :
Jim Fitzpatrick
,
Keith Allan
,
Michael Kosik
dewey
Cette seconde saison débute logiquement par la résolution des cliffhangers de la précédente. Et de ce point de vue-là, il y a un peu de tout …
Car autant du côté de celui de l’Enterprise c’est nickel. C’est tendu comme il faut, ça oblige l’équipage à agir en équipe et complémentarité, tout le monde a son petit moment de gloire à travers de superbes scènes de tensions et d’action bien efficaces et encore meilleures que celles du précédent.
Autant du côté d’Archer et Daniels, c’est de la belle déception mixée avec de la facilité scénaristique bien trempée. Toute cette storyline donne au bout de compte l’impression de n’avoir été mise là que pour permettre un cliffhanger de taré la saison précédente tant il ne semble pas savoir quoi foutre de cette situation. Non seulement on n’apprend strictement rien sur la guerre froide temporelle qui se voit encore prendre du plomb dans l’aile côté crédibilité quand il suffisait manifestement à Daniels d’extraire Archer de son époque pour que l’homme dans l’ombre cesse d’exister (toi aussi tu le voie venir le twist pourri selon lequel Future Guy = Archer ?), mais en plus on te résout ça par un procédé que MacGyver n’aurait pas renié. Bien approximatif pour tout le bla bla scientifique qu’on s’est tapé sur le sujet du temps dans les précédents épisodes …
Et puis j’avoue ne pas trop comprendre pourquoi Archer ne tue pas Sillick une fois qu’il l’a sous la main, ou au moins le livrer à Starfleet. De manière générale, les 3600 de colons brulés vifs en début d’épisode précédent, ils sont bien vite oubliés ici et c’est moyen raccord avec toute la phase de culpabilité d’Archer qu’on s’est tapée dans ce dernier …
Reste l’excellente scène finale qui fait un beau résumé de la saison 1 et qui consacre définitivement T’Pol en meilleur personnage de la série avec Phlox, tant son évolution au cours de cette dernière aura été belle et que son coup de pied au cul des Vulcains est jouissif.
Au final, s’il arrive à peu près à compenser la déception du côté temporel par une gestion de la tension et un aspect divertissant bien foutu, cette seconde partie - un peu inférieure à la première par sa gestion parfois décevante de ce qu’elle lui laissait alors qu’elle aurait pu sans mal la dépasser - aurait sans doute mieux marché en season finale de la saison 1 qu’en season premiere de la saison 2, tant il semble plus calibré à cette dernière qu’à ce qui va suivre …