Star Trek: Enterprise
Star Trek : Entreprise
Cinquième série télévisée de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966, Star Trek : Enterprise raconte les aventures vécues, au XXIIe siècle (de 2151 à 2154), par Jonathan Archer, capitaine du vaisseau Enterprise (NX-01) et de son équipage. Ce navire est le premier vaisseau de type Distorsion 5 ...
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| Terminée | Américaine | 43 minutes |
| Science-Fiction, Action, Adventure, Drama | UPN | 2001 |
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2.02 -
Premier contact
Carbon Creek
T'Pol explique à Archer la véritable histoire du premier contact entre les humains et les Vulcains qui eut lieu en 1957 dans un petit village de Carbon Creek, en Pennsylvanie. Sa grand-mère ayant fait partie de l'aventure, elle est sûre de ses dires. Mais, le commandant de l'Enterprise n'a pas connaissance de cette version qui ne figure pas dans les livres d'Histoire des Terriens...
Diffusion originale : 25 septembre 2002
Diffusion française :
25 septembre 2002
Réalisat.eur.rice.s :
Brannon Braga
,
Dan O'Shannon
,
James A. Contner
,
Rick Berman
Scénariste.s :
Chris Black
Guest.s :
Ann Cusack
,
Clay Wilcox
,
David Selburg
,
Hank Harris
,
J. Paul Boehmer
,
Michael Krawic
,
Paul Hayes
,
Ron Marasco
dewey
Je suis très étonné que cet épisode soit un des fans favourites de la série tant il rassemble tous les éléments qui d’habitude les font rager. Comme la remise en cause incontestable d’un fait précédemment présenté comme établit. Ou encore les Vulcains représentés ici de manière bien différente que dans le reste de la saga Star Trek.
Mais non, cet épisode est globalement très apprécié par la communauté et n’a que peu d’haters, et je ne peux que la rejoindre. Ça a des couilles monstrueuses dans ce que ça touche de sacré dans la mythologie Trek et ça le fait à la perfection, sans être insultant une seule seconde envers l’histoire établit tout en enrichissant considérablement le background de la série (soit l’idéal du concept même d’une série comme Enterprise et ce qu’elle réussit le mieux).
C’est totalement atypique de la part de la série, tant dans sa narration (un dîner entre T’Pol, Trip et Archer qui peut interrompre le récit à tout moment) que son récit, une tranche de vie mettant magnifiquement en scène les vulcains et les humains dans un contexte particulier mais bien trouvé, d’autant qu’il oblige nos protagonistes à agir à travers de nombreuses scènes aussi déconcertantes de simplicité que saisissantes d’émotion (un comble pour des Vulcains). Les personnages de l’épisode sont extrêmement attachants (en particulier le collègue Vulcain de la grand-mère de T’Pol qui se plonge vraiment dans la culture humaine) et l’on prend plaisir à suivre leurs mésaventures et évolutions à travers des moments de rires comme de larmes dans un épisode qui va jusqu’au bout de ses thématiques passionnantes.
Alors on pourra toujours reprocher le fait que Jolene Blalock interprète le rôle de la grand-mère de T’Pol alors que c’est censé être deux personnages différents (mais bon, que cela change-t-il au fond ?) ou encore le fait que la scène finale tranche sur la véracité du récit de T’Pol ou non alors qu’il aurait sans doute été plus fort encore de laisser planer le doute (même si j’apprécie justement que l’épisode ait les couilles de canoniser son récit et de ne pas laisser de porte de sortie aux fans vis-à-vis de ce qu’il propose, à ces risques et périls) …
Mais c’est ô combien si peu de chose face à l’excellent résultat final.
Elle commence très bien cette saison 2 !