Je ne m'attendais vraiment pas à une saison 3 de cette qualité, dont cet épisode est pour moi l'apothéose et le symbole de perfection à tous les niveaux. Le scénario est en particulier très intéressant. Ici l'émotion l'emporte sur la légèreté, à l'image de ces films d'autrefois (en des temps pas si lointains) où le cynisme n'avait sa place qu'à côté de quelques bons sentiments. Ces films étaient la preuve que les sentiments, qu'on cherche aujourd'hui à éviter à tout prix parce qu'on a peur de tomber dans le mélo, sont nécessaires à une fiction grand public si on considère que l'usage en est assez bien dosé pour provoquer par exemple cette miraculeuse fin d'épisode et de saison.

Une façon bien dépassée et démodée de concevoir les films grand public, mais quand je vois à quel point c'était efficace, divertissant et parfois émouvant, aujourd'hui je me dis que ça manque cruellement au paysage de la fiction grand public.

Comme prévu un final littéralement explosif qui nous surprend avec la disparition d'un personnage inattendu bien que le twist vienne nous mettre le doute à ce sujet sans vraiment le confirmer (histoire de bien nous faire spéculer pendant 1 an et demi lol). Au final cette saison 3 était excellente, je l'ai préféré à la 2 que j’appréciais déjà beaucoup, Stranger Things est un divertissement haut de gamme avec des personnages super attachants, rien n'a changé depuis la première saison c'est toujours aussi bon !

Pour la saison 4 parcontre j'ai quelques doutes et j'espère qu'on ne va pas encore nous ressortir un méchant déjà vu comme l'a fait la saison 3 aussi bonne soit elle, ça commencerait vraiment à être redondant alors qu'il y'a plein de chose d'autre à faire avec cet univers !

Un bon final, énergique, épique, drôle parfois, émouvant surtout. Je suis assez contente que les choses bougent réellement à la fin de l'épisode, ça donne enfin l'impression que Stranger Things commence à devenir une vraie série et pas une semi-anthologie où les personnages n'évoluent pas vraiment — ou de manière superficielle.

Esthétiquement c'est vraiment génial, la photo est maîtrisée et on a droit à de beaux plans. Bon, on reste dans de l'action assez classique et parfois frustrante (quand on dit qu'il faut se dépêcher et que ça dure 1000 ans, par exemple) mais c'est franchement prenant. 

La conclusion prend son temps mais c'est là que vient toute l'émotion (et puis la reprise de Heroes fait toujours son petit effet), et j'ai vachement plus envie de voir la suite que l'année dernière (même si j'avais été assez sensible à la fin également). La vie continue, les personnages grandissent, c'est assez sympathiquement fait.

Bref, c'était cool !

C'est gentillet et globalement l'histoire est super bas de gamme, mais la fin m'a un peu ému donc je ne vais pas faire la fine bouche.

La gestion des personnages a été assez étrange cette saison car même dans ce final ils restent séparés en groupes. 

L'esthétique est clairement le meilleur point de cette saison.

Un peu déçu par l'absence d'épllogue pour le traducteur, ainsi que par

Même si ça donne un bon truc après, c'était assez facile. Dans la lignée de la série j'imagine.

Par contre il serait peut-être temps d'arrêter là.

J'avoue que le côté drama de ce dernier épisode a plutôt bien fonctionné sur moi. La série joue clairement sur l'attachement qu'on a envers les personnages, et pour peu qu'on soit un peu sensible, les scènes fonctionnent.

Je pense que je regarderai la saison 4, comme divertissement uniquement. La série n'a plus grand chose à offrir, pour être franche, mais reste agréable à visionner.

Trop bien !

Du bon divertissement pop-corn hyper bien foutu, hyper bien rythmé, avec de vrais personnages attachants soutenus par une vraie écriture ! C'est super rare quand même !

En plus l'esthétique est assez folle je trouve dans cette dernière saison, ils ont géré sur les couleurs, l'étalonnage, et même l'incrustation de la petite bête est réussie dans tout ce beau monde clignotant 80's. Chaque plan était un régal.

Et puis la série a beau se réapproprier pas mal des clichés des années 80, je trouve qu'elle se montre tellement généreuse dans sa façon de faire, qu'elle déclare tellement tout son amour des genres qu'elle cite, qu'on ne peut pas lui reprocher de faire dans le poncif. Au contraire, c'est tout l'intérêt, ça en devient même jouissif je trouve.

J'ai vraiment aimé le délire des russes, et la base secrète toute pétée dans le style des millions de séries B de l'époque. Et le russe increvable qui ressemble à Shwarzy qui marche imperturbablement vers les héros du début à la fin de la saison.
Les nouveaux persos sont intégrés au reste des protagonistes avec brio.
Le côté soap ne m'a pas du tout gêné. Je suis au contraire content qu'ils aient exploré cet aspect "films pour l'été des années 80".
Et la fin du frère de Max était super touchante. D'ailleurs le personnage tout court était touchant. Le passage où Eleven s'immerge dans ses souvenirs m'a pas mal marqué.

Et puis j'ai été très surpris qu'ils osent faire ça à Hopper, vraiment bien joué, surtout qu'on nous fait miroiter une vraie relation amoureuse dans la saison 4...

Snif...

Pour une fois, malgré une victoire, les évènements ont de réelles répercussions pour tout le monde. Et la saison 4 repartira sur des bases pas mal différentes. J'en suis fort aise.

Bref de la bonne, ça croustille sous la dent comme une délicieuse friandise. Et comme beaucoup de friandises, ça se finit trop vite :(