Moins drôle que les précédents malgré une histoire de mousquetaires réussis, Sullivan and Son se penche sur la difficulté d'obtenir un rencard et peine à convaincre. La faute à une storyline concernant Steve et sa mère qui peine à se conclure et laisse un léger sentiment de déception.

Heureusement, le trio formé par Ahmed et ses deux amis suffit à fournir de bonnes répliques, jouant sur l'incompréhension entre les hommes et les femmes. Certaines répliques sont savoureuses, surtout quand le show vire dans l'excès autour des sous-entendus homosexuels liés à l'amitié virile.

La série reste sympa et bon enfant, mais montre ses limites, reposant essentiellement sur le jeu impeccable des comédiens. Jodi Long en fait un peu trop, ce qui est réellement dommage car sa storyline laissait vraiment espérer le meilleur.

Malgré tout, il me tarde d'être au prochain épisode, la série restant terriblement addictive et pleine d'une bonne humeur qui manque aux sitcoms modernes. De plus, l'absence de mythologie autour de Steve se fait sentir, principal défaut d'un show chaleureux, mais qui se cherche un enjeu.