Encore un épisode très réussi, on est vraiment comme hypnotisé devant cette histoire. Ces notes de piano, ce lyrisme de la BO et cette lenteur apportent une profondeur et une émotion comme on en voit rarement. Dans une série comme Black Mirror, cela aurait pu donner un épisode catastrophique et moralisateur. Ici tout est dans la subtilité.

Gros coup de cœur pour cette série. 

J'ai un tout petit peu moins aimé cet épisode-ci - Le scénario est encore une fois très bon, et comme le dit Nick j'adore le fait que les personnages secondaire d'un épisode deviennent d'un coup le sujet de l'épisode suivant, et réciproquement.

Non, mon soucis ici est plus un problème de rythme - j'ai eu l'impression que le scénario était étiré en longueur inutilement pour tenir sur le format, et je me suis un peu ennuyée par moment (1ere fois que ça m'arrive sur cette série malgré sa lenteur).

ça reste une série qui sort vraiment du lot, malgré tout.

Tales From le Loop est en fait une sorte de Black Mirror, mais en moins moralisateur, en moins « tu as péché, tu paieras », un Black Mirror cotonneux, ayant des allures de contes de fées (l’idée de base des histoires est à chaque fois très simpliste, mais tellement efficace), mais un conte de fées en mode spleen et blues.

J’aime aussi que les personnages principaux d’une histoire deviennent secondaires voir figurants dans la suivante, car les revoir change notre façon de les appréhender (tel Jakob ici).

Sinon, ce troisième épisode est une nouvelle réussite avec des moments de grâce (toute la parenthèse sur le monde désactivé avec le très beau moment du sexe au milieu de la rue, beau comme un tableau à accrocher sur un mur) et toujours cette belle tristesse.